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La joie des joueurs de l'Asvel, champions de France après leur victoire contre Monaco, le 25 juin à Villeurbanne. |
Menée tout au long de la finale (1-0 puis 2-1) avant de pousser la Roca Team à la cinquième rencontre fatidique, l'Asvel a poursuivi sa domination sur la scène nationale avec un triplé : 2019, 2021 puis 2022. En 2020, la saison avait été interrompue à cause de la pandémie de COVID-19 et aucune équipe n'avait été sacrée.
La "Vieille Dame" ajoute même un 21e titre de champion de France à son palmarès, le plus garni de France. "C'est incroyable, on ne peut pas rêver mieux pour un game 5, s'est réjoui l'entraîneur de l'Asvel TJ Parker après la rencontre au micro de BeIn Sport. On écrit l'histoire, je suis super content pour le club, ça n'arrive pas souvent."
Pour la Roca Team, l'histoire semble se répéter : le club s'était déjà incliné en finale de l'Elite 2018 et 2019, déjà à l'issue d'une cinquième rencontre, et tarde à confirmer ses ambitions en France. "Je suis triste pour les supporters de Monaco qui attendent ça depuis longtemps", a lâché le capitaine de l'ASM Leo Westermann, avant de féliciter ses adversaires : "Sur la série, ils étaient les plus réguliers."
Ce titre récompense aussi l'expérience et la continuité de l'Asvel, qui a aussi frôlé l'élimination dès le premier tour de la phase finale en étant mené 1 à 0 contre Cholet, avant de renverser la situation. Cet épilogue heureux tranche avec le parcours décevant du club historique du basket français en Euroligue. Malgré un bon départ dans la compétition européenne de clubs la plus relevée, les Villeurbannais se sont écroulés lors de la deuxième partie de la saison, terminant à l'avant-dernière place.
Willliam Howard décisif
À l'inverse, la Roca Team a brillé sur la scène européenne, se qualifiant pour la phase finale et n'échouant que contre l'Olympiakos en quart de finale, à l'issue d'une confrontation homérique.
Le joueur de l'Asvel Elie Okobo (droite) ballon en main devant le Monégasque Paris Lee en finale du Championnat de France, le 25 juin à Villeurbanne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En finale, c'est sans doute l'esprit collectif qui a manqué à l'ASM, addition de joueurs brillant individuellement. Ainsi, le trio d'attaquants purs Mike James-Dwayne Bacon-Alpha Diallo n'a pas suffi aux Monégasques, dépassés par la solidarité de Villeurbanne.
Jusqu'au bout, ces deux équipes n'ont pas semblé pouvoir se départager, comme jusqu'à cet ultime match, où elles étaient à égalité (4-4) après huit rencontres cette saison. Villeurbanne a mené au score jusqu'au troisième quart-temps, mais a semblé perdre le fil de la rencontre lors du dernier quart. Les Villeurbannais ont finalement eu l'occasion de remporter le match lorsque Elie Okobo s'est présenté sur la ligne des lancers francs alors que les deux équipes étaient à égalité à quelques secondes du terme (75-75)... Mais a échoué.
Qu'importe, l'Asvel a dominé la prolongation grâce à un tir primé et un contre décisifs de William Howard (15 points, 9 rebonds au total). "C'est celui qui lâche en premier, a déclaré le joueur au micro de BeIn Sport après la rencontre. Ce soir, on n'a rien lâché, ç'a été serré jusqu'au bout." Et à la fin, l'éternelle Asvel s'est imposée, et l'Astroballe a pu laisser éclater sa joie au bout d'"une finale de rêve et d'un match de folie" pour le président Tony Parker.