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Matthew Gerald, Montrell Jackson et Brad Garafalo, les trois policiers tués à Baton Rouge, le 17 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ces policiers ont été visés intentionnellement et assassinés. C'est un acte calculé contre ceux qui travaillaient pour protéger chaque jour cette communauté", a déclaré Michael D. Edmonson, chef de la police de l'État de Louisiane, lors d'une conférence de presse, soulignant l'"incontestable brutalité" du tueur.
Le chef de la police de Baton Rouge, Carl Dabadie, s'est même dit convaincu que le tueur "n'allait pas s'arrêter là" et "qu'il allait se rendre au commissariat où il allait encore tuer".
M. Dabadie a justifié l'intervention du SWAT, l'unité d'intervention de la police (équivalent du Raid en France), face à des tueurs "qui ne respectent pas les règles". La police américaine est accusée de militarisation croissante.
Armé d'un fusil d'assaut et d'un pistolet -et un second fusil dans sa voiture-, Gavin Eugene Long, le jour de ses 29 ans, a ouvert le feu quand des policiers alertés de la présence d'un homme armé dans la ville sont arrivés sur place.
Pour des raisons encore inexpliquées, il a abattu trois agents - dont un Noir - et en a blessé trois autres, avant d'être tué. Il a visiblement utilisé sa formation d'élite chez les Marines pour tirer depuis plusieurs endroits en bougeant constamment, a raconté la police, carte à l'appui.
Militant noir et observateur des tensions raciales aux États-Unis, son profil fait penser à celui de Micah Johnson, l'ancien militaire Noir qui a abattu le 7 juillet cinq agents à l'issue d'une manifestation dénonçant les violences policières contre la communauté noire. Selon son compte Twitter @ConvosWithCosmo, Long s'était rendu à Dallas dans la foulée.