>>Nouvelle fusillade mortelle pour des policiers aux États-Unis
Le président américain Barack Obama. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans une allocution prononcée depuis la Maison Blanche, M. Obama a souligné que bien que des divisions demeurent dans le pays, chacun doit désormais "se concentrer sur des mots et des actes permettant d'unir le pays au lieu de le diviser davantage".
Trois policiers ont été tués et trois autres blessés le 17 juillet dans une fusillade à Baton Rouge, le chef-lieu de la Louisiane.
Le suspect, un homme noir de 29 ans, a été abattu. Il a été confirmé par la suite qu'il était l'unique agresseur des policiers, venus sur les lieux du drame à la suite d'un appel d'urgence, d'après la police locale. Cette dernière cherche toujours à connaître les motivations du tueur.
À l'approche des conventions démocrate et républicaine qui vont investir leurs candidats à l'élection présidentielle de novembre prochain, Barack Obama a relevé que "la rhétorique politique tend à être plus passionnée que d'ordinaire".
"Nous n'avons pas besoin de rhétorique enflammée. Nous n'avons pas besoin d'accusations lancées à la légère pour marquer des points politiques ou faire avancer sa cause", a-t-il dénoncé.
À la lumière des récents drames, le contrôle des armes à feu et les tensions raciales devraient constituer des sujets de discussion majeurs durant la campagne présidentielle.
Le maire de Baton Rouge, Kip Holden, a qualifié ce drame de nouveau "cauchemar" pour sa ville, après l'affaire Alton Sterling, ce Noir de 37 ans tué par un policier, qui a déclenché une vague de protestations à travers le pays.
Le gouverneur de la Louisiane, John Bel Edwards, a lui aussi condamné la mort des trois policiers dans un communiqué. Pour lui, il s'agit d'une "attaque innommable et injustifiée contre nous tous à un moment où nous avons besoin d'unité et d'apaisement".
C'est la seconde fusillade visant des policiers dans le pays en moins de deux semaines après qu'un Noir a abattu cinq policiers blancs et blessé sept autres à Dallas au Texas.