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Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, le 16 juillet à New York. |
C'est désormais acquis : le milliardaire controversé deviendra cette semaine le candidat du "Grand Old Party" à l'élection présidentielle américaine du 8 novembre où il affrontera la démocrate Hillary Clinton.
La convention s'ouvre officiellement à 13h00 locales (17h00 GMT) à Cleveland (Ohio, Nord), une ville de 400.000 habitants qui a pris des mesures de sécurité exceptionnelles, dans l'attente de milliers de manifestants.
Les forces de l'ordre sont en effet particulièrement tendues après les attentats d'Orlando (Floride), de Nice (France), la mort le 7 juillet de cinq policiers à Dallas, et celle dimanche de trois autres policiers à Bâton rouge (Louisiane), tués par un ancien Marine ayant servi en Irak.
"Ce sera une sorte de convention différente", a affirmé dimanche soir 17 juillet le responsable de la campagne de M. Trump, Paul Manafort, en détaillant le programme.
Au programme lundi 18 juillet, l'adoption du programme du parti en vue de la présidentielle, et une série de discours, dont celui en soirée de Melania Trump, 46 ans, la femme du milliardaire, de 24 ans sa cadette.
Le but de la convention est d'aider les Américains à mieux comprendre Donald Trump l'homme, a expliqué Paul Manafort.
"Son histoire personnelle mérite d'être racontée", a-t-il ajouté.
Après Melania, tous les enfants adultes de Trump s'exprimeront donc à Cleveland : mardi 18 juillet sa fille Tiffany, 22 ans et son fils Donald Jr., 38 ans, mercredi 20 juillet son deuxième fils Eric, 32 ans, jeudi 21 juillet sa fille Ivanka, 34 ans, que Donald Trump adore.
Donald Trump et sa femme Melania Trump, le 26 avril à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Son discours d'acceptation de la nomination républicaine est aussi prévu jeudi 21 juillet, mais le milliardaire républicain pourrait aussi faire d'autres apparitions, selon Paul Manafort, qui a refusé d'en dire plus.
Pas de grands noms
La première journée est placée sous le thème de la sécurité, et outre Melania Trump, y parleront un ancien général et une étoile montante du parti, sénatrice de l'Iowa, Joni Ernst.
"Nous essayons de combattre l'EI et maintenant nos propres gens tuent (des membres de) notre police. Notre pays est divisé et hors de contrôle. Le monde regarde", avait tweeté dimanche 17 juillet Donald Trump après le meurtre de trois nouveaux policiers en Louisiane.
"Nous n'avons pas besoin de rhétorique incendiaire et d'accusations dangereuses pour marquer des points politiques", a déclaré pour sa part le président Obama. "Nous devons tempérer nos propos et ouvrir nos cœurs".
À la faveur des tensions raciales et des attentats, le candidat républicain s'est positionné ces dernières semaines comme le candidat de l'ordre public, face à la démocrate Hillary Clinton qu'il affrontera le 8 novembre pour l'élection présidentielle.
Les sondages pour l'instant donnent Mme Clinton gagnante, avec en moyenne 3,2 points de pourcentage d'avance (43,8 contre 40,6), selon le site RealClearPolitics.