>>Formation et assurance chômage : le gouvernement précise la méthode
Le taux de chômage est reparti en légère hausse au troisième trimestre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur un an, ce taux, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), est en recul de 0,3 point.
Cette légère évolution trimestrielle est à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d'erreur de l'indicateur (+/-0,3 point).
Au deuxième trimestre, le taux de chômage avait retrouvé son niveau de début 2012 avant l'élection de François Hollande; au troisième trimestre, il flirte avec le niveau du premier trimestre 2017 (9,3%).
Sur le trimestre écoulé, l'Insee a comptabilisé, en moyenne, 2,71 millions de chômeurs, soit 62.000 chômeurs supplémentaires en métropole et 2,88 millions en France entière.
Parmi les chômeurs comptabilisés, 1,21 million déclarent chercher un emploi depuis au moins un an. Le taux de chômage de longue durée augmente de 0,2 point par rapport au trimestre précédent, à 4,2%, mais est quasi stable (-0,1 point) sur un an.
Par classe d'âge, les jeunes de 15 à 24 ans ont eux enregistré une baisse du chômage, même s'il reste à un taux très élevé: -0,7 point sur le trimestre, à 21,9%, et -3 points sur un an.
En revanche, seniors (50 ans et plus) et générations intermédiaires (25-49 ans) ont vu leur taux augmenter.
Les seniors enregistrent une très légère hausse, de 0,1 point, sur le trimestre pour s'établir à 6,4% mais un recul de 0,6 point sur un an.
Les générations intermédiaires ont un taux en progression de 0,4 point, à 8,9%, au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et en hausse de 0,2 point sur un an.
Le "halo" autour du chômage a en revanche diminué: les personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,4 million au troisième trimestre, soit un recul de 59.000 sur le trimestre, et de 62.000 sur un an.
Par ailleurs, le taux de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaitent travailler davantage, est quasi stable : 6,2% (+0,1 point sur le trimestre, et -0,1 point sur un an). Il s'agit pour l'essentiel de travailleurs à temps partiel subi.