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Aucune explication à cette décision n'a été fournie dans l'immédiat, alors que l'économie balbutiante du jeune pays, qui a proclamé son indépendance le 9 juillet 2011 sur les décombres de décennies de guerres contre Khartoum, souffre de ce nouveau conflit et qu'une importante partie de la population dépend des ONG internationales pour se nourrir.
Un membre de Médecins Sans Frontières soigne un enfant sud-soudanais, le 30 mai à Malakal. |
Dans une circulaire datée du 12 septembre et publiée mardi 16 septembre dans les annonces légales de la presse locale, le ministre sud-soudanais du Travail, Ngor Kolong Ngor, "ordonne à toutes les ONG et compagnies privées" opérant au Soudan du Sud de "notifier à tous les étrangers travaillant pour elles, à tous les postes, de cesser de travailler à partir du 15 octobre".
"Ce préavis d'un mois commence le 15 septembre 2014 et prend fin le 15 octobre", poursuit le ministre dans cette circulaire citant les "banques, sociétés des secteurs de l'assurance, des télécommunications et du pétrole, les hôtels et auberges" parmi les entreprises concernées.
"Il est demandé à toutes ces institutions, entreprises et entités commerciales de publier les postes vacants de directeurs exécutifs, chefs du personnel, secrétaires, responsable des ressources humaines, chargés des relations publiques, chargés des approvisionnements/logisticiens, personnels d'accueil, agents du protocole et réceptionnistes", peut-on également lire.
La circulaire stipule également que "via le bureau du directeur général du Travail au ministère, ces postes doivent être pourvus par des citoyens sud-soudanais compétents".
AFP/VNA/CVN