Le 20 août, le secrétaire à la Justice, Kenny MacAskill, a officiellement annoncé la libération d'Abdel Baset al-Megrahi à Edinburgh.
M. Megrahi, qui est en phase terminale d'un cancer de la prostate, a été autorisé à rentrer chez lui pour mourir après 8 ans de prison sur les 27 initialement prévus pour le meurtre de 270 personnes, dont 189 Américains, quand un avion de la Pan Am a explosé au-dessus de Lockerbie, en Écosse en décembre 1988. La décision a provoqué un tollé, notamment parmi les proches des victimes.
Le secrétaire à la Justice a indiqué dans un communiqué qu'il s'est entretenu avec les parties avant de prendre sa décision, ajoutant que la santé de Megrahi s'est "considérablement détériorée" ces derniers temps.
M. MacAskill a souligné que les demandes de libération de M. Megrahi étaient légales et que le gouvernement coopèrera entièrement dans toute enquête sur l'affaire.
Le parlement écossais a convoqué ses membres à une session d'urgence pour interroger M. MacAskill et les parties de l'opposition demandent un vote de confiance sur la décision pour libérer M. Megrahi.
Samedi dernier, le secrétaire britannique au Commerce, Peter Mendelson, a rejeté l'affirmation selon laquelle la libération de l'auteur l'attentat de Lockerbie est liée à un accord commercial.
"Ce n'est pas seulement complètement faux de faire une telle suggestion, c'est également très offensant", a estimé M. Mandelson.
La question de la libération du prisonnier n'appartient qu'au ministre écossais de la Justice, selon M. Mandelson.
XINHUA/VNA/CVN