>>Efforts pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac à bas prix
Les trois multinationales condamnées - Imperial Tobacco, Rothmans Benson & Hedges et Japan Tobacco International - ont immédiatement contesté le verdict du juge Brian Riordan, qui avait été saisi dans le cadre de deux recours collectifs.
Ce jugement historique met un terme à 17 années de procédures en justice. Le magistrat a retenu quatre accusations principales contre les cigarettiers, dont les manquements au "devoir général de ne pas causer un préjudice à d'autres" et au devoir "d'informer ses clients des risques et des dangers de ses produits".
Les deux recours collectifs regroupent en tout près de 1,02 million de Québécois, dont certains fumaient depuis les années 1960.
"Les consommateurs adultes et les gouvernements étaient au courant des risques associés à l’usage du tabac depuis des décennies", a répliqué la branche canadienne d'Imperial Tobacco, estimant dans un communiqué que le jugement de lundi 12 juin "cherche à dégager les consommateurs adultes de toute responsabilité concernant leurs actes". Sur les 15,5 milliards de dommages et intérêts, le groupe Imperial Tobacco en paye la plus grosse partie, avec 10,5 milliards.
"Nous estimons qu’il y a des motifs solides d’interjeter appel de ce jugement", a ainsi ajouté Tamara Gitto, vice-présidente d’Imperial Tobacco Canada, annonçant l'intention du cigarettier de saisir la Cour d'appel du Québec.
Les trois multinationales condamnées - Imperial Tobacco, Rothmans Benson & Hedges et Japan Tobacco International - ont immédiatement contesté le verdict du juge Brian Riordan, qui avait été saisi dans le cadre de deux recours collectifs.
Sur les 15,5 milliards de dommages et intérêts, le groupe Imperial Tobacco en paye 10,5 milliards. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce jugement historique met un terme à 17 années de procédures en justice. Le magistrat a retenu quatre accusations principales contre les cigarettiers, dont les manquements au "devoir général de ne pas causer un préjudice à d'autres" et au devoir "d'informer ses clients des risques et des dangers de ses produits".
Les deux recours collectifs regroupent en tout près de 1,02 million de Québécois, dont certains fumaient depuis les années 1960.
"Les consommateurs adultes et les gouvernements étaient au courant des risques associés à l’usage du tabac depuis des décennies", a répliqué la branche canadienne d'Imperial Tobacco, estimant dans un communiqué que le jugement de lundi 12 juin "cherche à dégager les consommateurs adultes de toute responsabilité concernant leurs actes". Sur les 15,5 milliards de dommages et intérêts, le groupe Imperial Tobacco en paye la plus grosse partie, avec 10,5 milliards.
"Nous estimons qu’il y a des motifs solides d’interjeter appel de ce jugement", a ainsi ajouté Tamara Gitto, vice-présidente d’Imperial Tobacco Canada, annonçant l'intention du cigarettier de saisir la Cour d'appel du Québec.
AFP/VNA/CVN