>>Face à Londres, la Commission européenne juge que "le pire serait de ne rien faire".
>>Migrants : Federica Mogherini appelle à la coopération pour "sauver des vies"
"Des discussions approfondies seront nécessaires au niveau européen" pour parvenir à cet équilibre entre "responsabilité" et "solidarité", ont estimé les ministres de l'Intérieur des deux pays, Bernard Cazeneuve et Thomas de Maizière.
Selon eux, la clé de répartition proposée par Bruxelles devrait "mieux prendre en compte les efforts déjà effectués".
"Actuellement, cinq États membres se partagent 75% des demandeurs d'asile : la France et l'Allemagne, la Suède, l'Italie et la Hongrie", ont-ils insisté, en affirmant qu'une telle situation "n'est plus soutenable".
La Commission européenne a demandé mercredi 27 mai aux pays membres de l'UE de prendre en charge 40.000 demandeurs d'asile originaires de Syrie et d'Érythrée arrivés en Italie et en Grèce, ainsi que 20.000 réfugiés syriens.
La répartition doit être calculée en fonction de la population et du PIB des États, de leur taux de chômage et du nombre de demandeurs d'asile déjà accueillis.
"La France et l'Allemagne sont disposées à examiner la proposition de la Commission (...) selon une clef de répartition agréée et équitable", note le communiqué franco-allemand. Mais un tel mécanisme doit rester "temporaire et exceptionnel" et "s'insérer dans une approche globale sur les migrations", ajoute le texte.
>>Migrants : Federica Mogherini appelle à la coopération pour "sauver des vies"
"Des discussions approfondies seront nécessaires au niveau européen" pour parvenir à cet équilibre entre "responsabilité" et "solidarité", ont estimé les ministres de l'Intérieur des deux pays, Bernard Cazeneuve et Thomas de Maizière.
La Commission européenne a demandé aux pays membres de l'UE de prendre en charge 40.000 demandeurs d'asile originaires de Syrie et d'Érythrée arrivés en Italie et en Grèce, ainsi que 20.000 réfugiés syriens. Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon eux, la clé de répartition proposée par Bruxelles devrait "mieux prendre en compte les efforts déjà effectués".
"Actuellement, cinq États membres se partagent 75% des demandeurs d'asile : la France et l'Allemagne, la Suède, l'Italie et la Hongrie", ont-ils insisté, en affirmant qu'une telle situation "n'est plus soutenable".
La Commission européenne a demandé mercredi 27 mai aux pays membres de l'UE de prendre en charge 40.000 demandeurs d'asile originaires de Syrie et d'Érythrée arrivés en Italie et en Grèce, ainsi que 20.000 réfugiés syriens.
La répartition doit être calculée en fonction de la population et du PIB des États, de leur taux de chômage et du nombre de demandeurs d'asile déjà accueillis.
"La France et l'Allemagne sont disposées à examiner la proposition de la Commission (...) selon une clef de répartition agréée et équitable", note le communiqué franco-allemand. Mais un tel mécanisme doit rester "temporaire et exceptionnel" et "s'insérer dans une approche globale sur les migrations", ajoute le texte.
AFP/VNA/CVN