Et Beckham alors ? Le "Spice Boy", enfin, après trois semaines d'attente depuis son arrivée en fanfare en France, est entré en jeu pour la première fois en L1 à la 76e minute du match, sous la neige et les yeux de sa célèbre épouse Victoria, qui était finalement en tribunes. Le score était déjà de 1 à 0 mais l'Anglais a pu se signaler d'une belle remise pour l'avant-dernière passe sur le 2e but.
Le milieu de terrain de PSG, David Beckham (droite), dispute le ballon avec celui de Marseille, Andre Pierre Gignac, lors du match le 24 février au Parc des Princes à Paris |
Avant cela, "Becks", qui aura 38 ans en mai, avait sacrifié au show du "Qatari SG". Sa descente du bus était attendue par plusieurs centaines de fans transis sous la neige. En costume du club cintré, il est resté +pro+ et ne l'a pas joué star. Il a également fait dans la sobriété lors de son échauffement sur "Smells like teen spirit" de Nirvana ou lors de sa présentation officielle 5 minutes avant le début du match sur "Hey Jude" des Beatles, dans un Parc des Princes plein et transformé en night club, avec l'animateur-acteur Ariel Wizman en DJ avant le match.
Et le match alors ? Ca n'a pas été le plus beau des clasicos. Lucas, nouvelle recrue brésilienne, ne pourra pas être crédité du but de l'ouverture du score, le défenseur marseillais Nkoulou détournant la balle involontairement dans les filets de son équipe à la 11e minute.
Et Ibrahimovic alors ? Le Suédois n'était pas dans un grand jour mais a finalement marqué son 22e but en L1 d'un but peu académique du genou, sur une balle de Ménez après une remise de Beckham.
Au classement, le PSG reste donc toujours leader à 3 points devant Lyon. Mais derrière, Marseille, 3e, décroche, désormais à 5 points derrière l'OL et 8 derrière le PSG. Et l'OM n'a plus qu'un point d'avance sur Nice, surprenant 4e.
Bordeaux décroche
Gaieté de footballeurs de Brest après un score contre Bordeaux, le 24 février au stade de Chaban-Delmas à Bordeaux |
Lyon, vainqueur à domicile de Lorient (3-1) après-midi du 24 février, a donc le grand mérite de s'accrocher derrière le PSG. Et il ne fallait pas parler à Jean-Michel Aulas, président lyonnais, de Beckham. JMA a ainsi lancé sur BeInSport que le clasico "occultait la réalité" d'un championnat où Lyon "est toujours là". Il est vrai qu'au moment où le dirigeant lyonnais parlait, avant le clasico, Lyon était revenu à égalité de points avec le PSG.
Le Lyon-Paris SG du week-end du 11 mai, pour le compte de la 36e journée, pourrait valoir cher pour le titre. Le PSG aura toutefois un bel atout avec sa différence de buts (+33 contre +21 à l'OL).
Pour Lyon, la victoire contre les Merlus a aussi le grand intérêt de faire oublier l'élimination amère en Europa League face à Tottenham cette semaine.
Lorient avait ouvert la marque par Aliadière (11e but en L1 cette saison), qui, malade, a dû quitter le terrain en cours de match. Et l'OL a bien réagi avec Lisandro (2e but en L1 seulement en 2013, 8e de la saison), Ghezzal, auteur du premier but de sa carrière en L1 à 20 ans, et Mvuemba (2e but en L1 cette saison).
Enfin, dans l'autre match du 24 février, Bordeaux s'est incliné chez lui face à Brest (2-0). C'est la 3e défaite consécutive en L1 du dernier représentant français en Europa League (futur adversaire en 8e de finale, Benfica). "Il faut être très professionnel, se faire violence, peut-être qu'on n'y arrive pas", s'est désolé l'entraîneur bordelais Francis Gillot. Bordeaux, 10e, à 7 points du 4e, décroche dans la course aux places européennes.
Du côté de Brest, on peut savourer ce succès: le dernier en L1 remontait au 12 janvier. Le Stade Brestois remonte à la 14e place, à 5 points du premier reléguable.
AFP/VNA/CVN