Le président Obama nomme un "monsieur Ebola" pour coordonner la riposte

Soucieux de structurer la riposte face à Ebola mais aussi de rassurer les Américains, le président Barack Obama a annoncé vendredi 17 octobre la nomination d'un coordinateur chargé d'organiser la détection, l'isolement et le traitement des personnes touchées par le virus.

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Deux infirmières ont été testées positives à Ebola aux États-Unis. Les deux femmes travaillaient au Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas et avaient été au chevet du patient libérien Thomas Eric Duncan, mort le 8 octobre.

L'avocat Ron Klain, ici à New York le 13 mai 2008, est chargé d'organiser la détection, l'isolement et le traitement des personnes touchées par le virus par le président Barack Obama.


Ron Klain, avocat, fin connaisseur des rouages de Washington, devra être le garant d'une bonne coordination entre les différents services de l'administration pour protéger les Américains mais aussi s'assurer que les efforts déployés aux États-Unis ne se fassent au détriment de "l'engagement agressif pour arrêter Ebola à la source, en Afrique de l'Ouest", a souligné la Maison Blanche.
Jeudi soir 16 octobre, à l'issue d'une réunion dans le Bureau ovale, M. Obama avait appelé les Américains à garder leur sang-froid. "Je comprends que les gens aient peur. Mais il est important pour nous tous de mettre les choses en perspective", avait-il déclaré.
Les autorités sanitaires américaines vont étendre leurs contrôles aux passagers ayant pris le même avion - mais sur des vols différents - que celui emprunté par Amber Vinson, l'infirmière qui a été testée positive à Ebola le 15 octobre. Quelque 750 passagers de plus qu'initialement prévu seront interrogés prochainement.
De son côté, le département d'État a indiqué qu'une employée du même hôpital de Dallas devait être évacuée, par précaution, d'un bateau de croisière au large de Belize.
Cette femme, superviseur de laboratoire au Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas, ne montre aucun symptôme de la maladie et reste volontairement confinée dans sa cabine, a précisé la compagnie de croisière Carnival Cruise Lines soulignant que, selon les autorités sanitaires américaines, elle représentait un risque très faible.
Mais la peur du virus s'est invitée sur le trajet du paquebot. Le secrétaire d'État, John Kerry, a demandé jeudi soir 16 octobre, sans succès, au Premier ministre du Belize, Dean Barrow, d'accueillir la passagère. Le Mexique à son tour a refusé vendredi 17 octobre au bateau, le Carnival Magic, qui a des milliers de passagers à son bord, d'accoster en raison de la présence à bord de cette femme, a affirmé la compagnie maritime.
Le Pentagone a aussi été brièvement contaminé par la crainte d'Ebola. Le département de la Défense a fermé un de ses accès quelques heures après qu'une femme, que l'on croyait rentrée d'Afrique, a vomi sur un parking près du complexe.
Un porte-parole de son employeur a toutefois précisé plus tard qu'elle ne s'était jamais rendue en Afrique.

AFP/VNA/CVN

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