>>La paix dans l'Est, principale priorité pour Kiev en 2016
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk au parlement, le 16 février à Kiev. |
La motion de censure contre son cabinet, très critiqué pour l'insuffisance de réformes et de la lutte contre la corruption, n'a obtenu que le vote de 194 députés contre un minimum requis de 226, ce qui protège le gouvernement de toute destitution d'ici la fin de la session parlementaire actuelle en juillet.
Le Premier ministre de 41 ans, à la tête du gouvernement depuis février 2014, a tenu bon malgré une pluie de critiques au parlement. Dans son rapport annuel, il a assuré aux députés qu'il avait "fait le maximum dans une situation difficile".
Quelques heures plus tôt, le président Petro Porochenko avait créé la surprise en demandant la démission de M. Iatseniouk et du procureur général Viktor Chokine, un proche du chef de l'État. "Pour restaurer la confiance, lathérapie ne suffit pas, c'est la chirurgie qui est nécessaire", a lancé le président.
AFP/VNA/CVN