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Vladimir Poutine (gauche) rencontre le président américain Barack Obama en marge de la conférence sur le climat de l'ONU - la COP21 - en 2015 au Bourget, en banlieue de Paris |
Le président américain Barack Obama a de nouveau demandé à son homologue russe Vladimir Poutine de mettre fin aux frappes en Syrie "contre les forces de l'opposition modérée".
Les deux dirigeants se sont entretenus au lendemain de l'accord conclu le 12 février à Munich entre les grandes puissances pour une "cessation des hostilités" en Syrie dans un délai d'une semaine.
Mais, depuis, aucune accalmie ne s'est dessinée sur le front et la situation est encore devenue plus compliquée dans le Nord de la Syrie où une multitude d'acteurs, syriens comme étrangers, interviennent.
L'armée turque a bombardé ce week-end au mortier, depuis son territoire, des positions kurdes aux alentours de la ville syrienne d'Azaz dans la province d'Alep (Nord).
Le gouvernement syrien a condamné "les attaques répétées de la Turquie à l'encontre (...) de l'intégrité territoriale de la Syrie", appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à "mettre un terme aux crimes du régime turc".
La Turquie "ne permettra pas au PYD (Parti kurde de l'union démocratique) de mener des actions agressives. Nos forces de sécurité ont répondu de manière adéquate et continueront à le faire", a déclaré Ahmet Davutoglu au cours d'une conversation téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel.