L'AIEA espère clarifier la question nucléaire iranienne le plus tôt possible. Toutefois ces derniers mois, l'agence "n'a pas été en mesure de faire le moindre progrès à cause d'une absence de coopération de la part de l'Iran", a indiqué M. El-Baradei lors de la réunion du Conseil des gouverneurs qui a débuté le 2 mars. Jusqu'ici, on ne peut pas décidé si le programme nucléaire iranien est pour des objectifs militaires, a ajouté le patron de l'AIEA. Il a aussi critiqué l'Iran pour son refus de mettre en oeuvre les résolutions concernées du Conseil de sécurité de l'ONU et sa poursuite des activités d'enrichissement d'uranium.
Le programme iranien d'enrichissement d'uranium dure depuis 2 ans avec plus de 1.000 kilos de réserves d'uranium faiblement enrichi. Toutefois, l'activité d'enrichissement a été menée sous la supervision de l'AIEA, a ajouté M. El-Baradei.
Devant les gouverneurs de l'AIEA, M. El-Baradei a aussi exigé que la Syrie coopère mieux avec les experts de vérification de l'AIEA et soit plus "transparente" en autorisant les experts de mener les inspections sur le site d'un établissement bombardé, afin de savoir avec exactitude l'origine des particules d'uranium trouvés sur place.
Toutefois, Damas a continué de nier le développement en secret des armes nucléaires, estimant que l'installation bombardée par Israël en 2007 est juste un centre militaire mixte.
XINHUA/VNA/CVN