Soutenu par le Parti démocrate-libéral, le président sortant Traian Basescu cherche un deuxième mandat. Les principaux parti ont tous nominé leurs candidats : Mircea Geoana, du Parti social-démocrate (PSD), Crin Antonescu, du Parti national libéral, Corneliu Vadim Tudor, du Parti de la grande Roumanie, Kelemen Hunor, de l'Union démocratique des Hongrois en Roumanie, et Gigi Becali, du Parti chrétien démocratique.
Le maire de Bucharest, Sorin Oprescu, se présente comme candidat indépendant, à l'instar de Eduard Manole et de Constantin Ninel Potirca. Conformément à la Constitution, le président est élu pour un mandat de 5 ans et rééligible pour une fois avec un maximum de 2 mandats successifs.
MM. Basescu, Geoana et Antonescu sont les 3 favoris de la présidentielle, selon le sondage. Ils s'affrontaient vendredi soir au palais du parlement pour un débat marquant la fin de la campagne électorale d'un mois.
La Roumanie est plongée dans une crise politique depuis la mi-octobre, où le parlement a déposé une motion de censure contre le gouvernement libéral. Le président Traian Basescu a échoué dans l'obtention d'un soutien du parlement pour nommer un nouveau Premier ministre avant les élections législatives, prévues le 6 décembre prochain.
"Le futur président devra former un gouvernement et nous sortir du désastre économique", soulignait le quotidien Evenimentul Zilei, qualifiant le scrutin d'un "des plus importants des 20 dernières années" dans ce pays de 22 millions d'habitants.
Après une décennie de forte croissance, l'économie a plongé dans une récession profonde en 2009.
"Je vote en espérant des améliorations du système de santé et d'éducation. J'espère que le futur président trouvera les moyens de nous faire sortir de la crise économique", a déclaré Rodica Anca Popescu, une retrai-tée qui venait de voter à Bucarest.
Plus de 18 millions de Roumains sont appelés aux urnes pour élire leur président pour les 5 ans à venir.
Plus de 18 millions d'électeurs sont attendus aux urnes de 07h00 locales (05h00 GMT) à 21h00 (19h00 GMT), dans plus de 21.400 bureaux de vote à travers le pays. Près de 300 autres ont été également ouverts à l'étranger, notamment en Italie et en Espagne, où résident d'importantes communautés d'émigrés roumains.
XINHUA-AFP/VNA/CVN