"Concernant le Pakistan, nous espérons qu'il ne laissera pas utiliser son territoire pour perpétrer des actes de terrorisme contre l'Inde", a déclaré M. Singh depuis les remparts du Fort rouge moghol de Delhi autour duquel plus de 80.000 policiers ont été déployés en raison des craintes d'attentats.
"Si ce n'est pas fait, notre dialogue avec le Pakistan ne pourra pas aller très loin", a-t-il averti.
L'Inde avait suspendu le dialogue avec son voisin après les attentats de Bombay en 2008 qui avait fait 166 morts. Les 2 pays ont repris contact ces 6 derniers mois.
L'Inde accuse régulièrement le Pakistan de ne pas sévir suffisamment contre les groupes extrémistes, notamment contre le LeT, accusé par New Delhi d'être responsable des attentats dans la capitale économique indienne.
Le rapprochement entre les 2 voisins a été encouragé par leurs alliés occidentaux, notamment les États-Unis, désireux de ne pas voir la rivalité indo-pakistanaise se raviver au moment où Washington peine en Afghanistan et pousse le Pakistan à en faire plus contre les rebelles talibans.
Le Pakistan, qui célèbre son indépendance un jour avant l'Inde, a annulé les festivités prévues samedi en raison des inondations meurtrières dans le pays.
Dans son discours, le Premier ministre indien a également appelé à la fin de la violence dans le Cachemire indien, où les affrontements ont fait 57 morts en 2 mois de troubles, et appelé les rebelles, présents dans 20 des 29 États indiens, à entamer le dialogue avec New Delhi.
AFP/VNA/CVN