"La Pâque symbolise le début d'une nouvelle vie, la Grèce change et renaît (...) malgré les difficultés, nous allons vaincre le pessimisme et nous allons réussir", a déclaré M. Papandréou à la télévision publique Net de l'île d'Hydra, proche d'Athènes.
"À travers les difficultés, nous changeons des mentalités et des points de vue (...) et nous allons parvenir à créer une patrie de justice et de développement", a ajouté M. Papandréou.
Sur la même ligne, le président de la République grecque Carolos Papoulias a souhaité "que la résurrection du Christ aide le peuple grec à surmonter les difficultés". "Les moments sont difficiles. J'espère personnellement qu'on va les surmonter", a dit M. Papouas dans son message pascal. Ces déclarations interviennent juste un an après le recours du pays à la zone euro et au Fonds monétaire international (FMI), qui lui ont prêté 110 milliards d'euros sur trois ans afin de le sauver de la faillite et tenter de limiter les répercussions de la crise sur l'euro.
Sur le même fond bleu turquoise que celui d'Hydra mais sur une autre île lointaine de la mer Egée, celle de Kastelorizo, M. Papandréou avait appelé, le 23 avril 2010, ses partenaires européens "à faire le nécessaire pour offrir à son pays un hâvre sûr pour remettre le navire à flot" et pour "envoyer le message aux marchés que l'UE ne joue pas et qu'elle protège l'euro". Mais un an après cet appel à l'aide, l'hypothèse de la restructuration de la dette grecque fait actuellement l'objet de toutes les spéculations.
Le gouvernement doit détailler dans les prochains jours les mesures du plan de moyen terme 2012-2015, qui comprend surtout des privatisations des organismes publics et d'une partie du patrimoine de l'État. Une représentation de la Troïka (UE-FMI-BCE) doit arriver à Athènes début mai pour étudier les mesures prévues ainsi que le plan de redressement des finances grecques en vue du versement de la cinquième tranche du prêt UE-FMI.
AFP/VNA/CVN