>>Pétrole : l'OPEP+ ouvre modestement les vannes à partir de mai
>>Pétrole : prudence attendue à l'OPEP+ face aux soubresauts du marché
Une station d'exploitation pétrolière aux États-Unis, au large du Golfe. |
Une station d'exploitation pétrolière aux États-Unis, au large du Golfe. |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a fini à 66,57 dollars à Londres, en baisse de 0,72 % par rapport à la clôture de lundi 19 avril.
À New York, le baril américain de WTI pour le mois de mai, dont c’était le dernier jour de cotation, a perdu 1,51 %, à 62,44 dollars.
''Le marché réagit nerveusement à la situation sanitaire sur des marchés porteurs pour la demande comme l’Inde'', explique Naeem Aslam, analyste d’Avatrade, les investisseurs ''préférant encaisser leurs bénéfices''.
''L’écart entre la situation sanitaire des pays développés et celle de certains pays en développement, comme l’Inde, est flagrant et croissant'', avait noté plus tôt dans la journée Jeffrey Halley, de Oanda.
Face à une deuxième vague massive qui menace de submerger les hôpitaux, la capitale indienne New Delhi est depuis lundi soir 19 avril confinée pour une semaine.
Le retour sur le devant de la scène d’un projet de loi visant la politique de cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) aux États-Unis, selon des informations de presse, a aussi ajouté de l’incertitude sur le marché.
Ce document ''rendrait explicitement illégal le fait qu’un État étranger agisse collectivement avec d’autres pour limiter la production, fixer les prix ou restreindre le commerce du pétrole, du gaz naturel ou d’autres produits pétroliers'', a déclaré mardi 20 avril le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants Jerrold Nadler.
''Si l’effet de potentielles mesures sur les membres de l’OPEP est incertain, il semble que cette nouvelle ait accéléré la pression à la vente'', indique Michael Hewson de CMC Markets.
AFP/VNA/CVN