>>La Bourse de Paris ouvre en légère hausse
>>La Bourse de Paris à l'assaut de nouveaux sommets
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice parisien CAC 40, qui avait dépassé les 6.300 points en séance lundi 19 avril, a décroché de 131,58 points mardi 20 avril, à 6.165,11 points, mettant un terme à cinq séances consécutives de hausse.
"Avec la décision de politique monétaire de la BCE attendue jeudi 22 avril et une foule d'entreprises qui publient leurs résultats, il semble qu'après les gains des dernières semaines, certains saisissent l'opportunité de prendre des bénéfices", commente Michael Hewson, analyste chez CMC Market.
Sur le front sanitaire, les derniers bilans de contaminations et de décès en Inde et au Brésil font froid dans le dos.
"Les investisseurs s’interrogent par conséquent sur les prévisions des entreprises dans un contexte où l'épidémie, à l'échelle de la planète, ne montre aucun signe d'essoufflement. Il n'est pas certain que les nombreuses publications attendues cette semaine permettront d'y voir plus clair", souligne Tangi le Liboux, stratégiste d'Aurel BGC.
Les investisseurs attendaient les publications des grands noms de la technologie américaine, dont Netflix, dans la soirée.
La correction technique du jour a été marquée par des prises de bénéfices sur des secteurs qui ont surperformé depuis le début de l'année et par une volatilité en hausse.
"Les investisseurs vendent les actifs qui ont très bien marché depuis le début de l'année et se remettent peut-être sur des valeurs défensives qui étaient en retard", observe Valentin Bulle, gérant chez Dôm Finance.
Ainsi les secteurs bancaire et automobile ont été bien malmenés.
Les titres des constructeurs Renault et Stellantis ont reculé respectivement de 4,51% à 34,50 euros et de 3,99% à 14,21 euros.
Même punition pour les valeurs bancaires qui ont souffert de la baisse des rendements à dix ans sur le marché de la dette souveraine : Société Générale (-4,57% à 21,52 euros) et BNP Paribas (-4,69% à 50,83 euros).
Le géant informatique français Atos a enregistré la pire baisse du CAC 40 (-5,46% à 57,78 euros) après avoir annoncé des ventes en baisse au premier trimestre et trois acquisitions dans les secteurs du numérique, de la cybersécurité et du "Big Data".
AFP/VNA/CVN