>> Panama : Vivre 11 m sous le niveau de la mer, en quête de record
>> Le canal de Panama engrange des recettes record malgré la sécheresse
Un navire de marchandises en train de passer les écluses de Miraflores sur le canal de Panama, le 28 août. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Chaque mètre carré du canal de Panama et de sa zone adjacente appartient au Panama et "le restera", et "la souveraineté et l'indépendance de notre pays ne sont pas négociables", a affirmé M. Mulino dans un message vidéo diffusé sur les médias sociaux.
Samedi, M. Trump a qualifié le canal de Panama "d'actif national VITAL pour les États-Unis" et a menacé de le reprendre, citant les "prix exorbitants" pratiqués sur les navires américains.
M. Mulino a indiqué espérer maintenir une relation "respectueuse" avec le prochain gouvernement américain. Il a également souligné que les questions de sécurité telles que l'immigration clandestine, le trafic de drogue, le terrorisme et le crime organisé devraient constituer une priorité dans l'agenda bilatéral des deux pays.
Il a rappelé que, conformément aux traités Torrijos-Carter signés en 1977 par Omar Torrijos, président du Panama à l'époque, et son homologue américain d'alors Jimmy Carter, les Panaméens ont recouvré leur souveraineté sur le canal le 31 décembre 1999.
M. Mulino a ajouté que les traités Torrijos-Carter établissaient la neutralité permanente du canal de Panama, "garantissant son fonctionnement ouvert et sûr pour tous les pays, (...) toute position contraire étant invalide".
"Les tarifs sont établis sur la base d'une audition publique, en tenant compte des conditions du marché, de la concurrence internationale, des coûts d'exploitation et des besoins d'entretien et de modernisation de la voie navigable interocéanique", a rappelé M. Mulino.
"Le canal restera entre les mains des Panaméens en tant que patrimoine inaliénable de notre nation et en garantissant son utilisation pour le transit pacifique et ininterrompu des navires de tous les pays", a poursuivi le président panaméen.
Xinhua/VNA/CVN