"Alors que la communauté internationale avance dans l'élaboration des mesures pour régler les déséquilibres et les vulnérabilités du système financier international, il est très important pour les régulateurs de la région d'être entendus dans les débats internationaux en cours car nombre de ces mesures auront des conséquences sur le fonctionnement de leurs marchés financiers à l'avenir", a déclaré Jose Vinals, conseiller financier et directeur du Département des marchés monétaires et de capitaux au FMI.
Vu leur exposition limitée aux marchés financiers internationaux et la concentration de leurs affaires dans la mobilisation des épargnes et des crédits traditionnels, les banques de la région du Moyen-Orient et d'Asie centrale ont été moins affectées par la crise que celles des économies avancées. La crise a néanmoins souligné un certain nombre de vulnérabilités dans la région, ainsi que le besoin de réformes et d'une vigilance continue en matière de supervision des marchés, a indiqué le responsable dans un communiqué.
"La récente crise a montré certaines failles dans les secteurs financiers de la région et dans le cadre de régulation", a noté Adnan Mazarei, directeur assistant au Département du Moyen-Orient et de l'Asie centrale au FMI.
Le FMI a demandé aux régulateurs de la région de prendre des mesures visant à améliorer la qualité du capital des institutions financières et à se protéger contre les chocs des variations du prix du pétrole.
Le FMI a également appelé à la mise en place d'"un cadre juridique plus large pour les institutions financières" de la région, afin d'aider à gérer les échanges financiers internationaux de plus en plus importants dans la région.
XINHUA/VNA/CVN