"L'élaboration des propositions du Mercosur (Marché commun de l'Amérique latine entre le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay, plus le Venezuela en phase d'adhésion) et de l'UE sont soumises à des échéances électorales et c'est ce qui explique que le travail soit si lent", a expliqué M. Almagro, au cours d'une conférence de presse.
M. Almagro, dont le pays assure la présidence semestrielle du Mercosur, a tenu ces propos à son retour d'une tournée européenne. "Le programme que nous envisageons (...) serait d'avancer lors de la prochaine réunion en novembre à Montevideo sur les principaux thèmes, mais aussi sur les normes et la coopération, et de poursuivre en déterminant les caractéristiques des offres", a-t-il ajouté. "Ensuite, en juin de l'année qui vient, lors d'une réunion à Santiago (au Chili), ce sera l'occasion pur les deux blocs de présenter leurs offres", a expliqué le ministre.
Relancées en 2010 après des années de blocage, les négociations entre l'UE et le Mercosur divisent les États européens, dont certains comme la France redoutent les conséquences néfastes d'un accord, notamment pour le secteur agricole européen.
La prochaine séance de négociations est prévue du 7 au 11 novembre à Montevideo.
AFP/VNA/CVN