"Une nouvelle date de lancement sera fixée en fonction de l’évolution des conditions météorologiques à Kourou", précise Arianespace dans son communiqué.
Photo de l'Agence spatiale européenne montrant un précédent lancement de Kourou de la fusée Soyouz, le 12 octobre 2012 |
Pour son neuvième lancement depuis le Centre spatial guyanais, la mythique fusée russe Soyouz doit mettre en orbite deux nouveaux satellites de la constellation Galileo et permettre à l'Europe d'accélérer le déploiement de son système de navigation concurrent du GPS américain.
Prévus pour être opérationnels à l'automne, Galileo Sat-5 et Sat-6 s'ajouteront aux quatre satellites déjà déployés pour valider le système.
Lancés par paire en octobre 2011 et octobre 2012 depuis la Guyane, ces quatre engins - nombre minimum pour déterminer de façon précise une position à la surface du globe - ont permis de faire la démonstration du système, à la fois dans l'espace et pour les installations au sol.
Ces quatre premiers satellites "tests" ont été construits par un consortium mené par EADS Astrium Allemagne et assemblés à Rome par Thales Alenia Space. 22 de ces satellites complémentaires, dont ceux qui seront lancés jeudi, ont été confiés à la PME allemande OHB en Allemagne.
Deux satellites supplémentaires doivent être lancés fin 2014.
La constellation Galileo se déploiera ensuite progressivement, avec six à huit engins lancés chaque année par les fusées Soyouz et Ariane 5 depuis Kourou, tandis que les éléments du réseau au sol seront mis en place.
À terme, le système Galileo devrait compter 30 satellites au total.
Les Européens ont voulu disposer de leur propre technologie, indépendante du système militaire américain GPS. D'un coût de plus de 5 milliards d'euros, le programme est financé à 100% par la Commission européenne et mis en œuvre par l'agence spatiale européenne (ESA).
AFP/VNA/CVN