"Dans les cinq ans à venir, le Japon soutiendra la croissance africaine via des aides publiques et privées de 3.200 milliards de yens (24,2 milliards d'euros), dont une aide publique au développement de 1.400 milliards de yens (10,6 milliards d'euros)", a déclaré M. Abe. Le chef du gouvernement japonais a fait cette annonce devant une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement africains réunis à Yokohama (région de Tokyo) pour la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad).
Photo de famille des participants à la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad), le 1er juin à Tokyo. |
Sur ce total, "le Japon fournira 650 milliards de yens (environ 5 milliards d'euros) en cinq ans pour le développement des infrastructures". Ils seront fournis pour développer les infrastructures que l'Afrique juge elle-même nécessaires et qu'elle prévoit. Nous soutiendrons en premier lieu les +couloirs internationaux+ qui relient les terres intérieures aux côtes, ainsi que les réseaux électriques", a détaillé le Premier ministre. Il a ajouté que le Japon financerait la formation et l'emploi de 30.000 personnes sur le continent dans les cinq ans, avec la mise en place de dix pôles de formation, notamment en Éthiopie et au Sénégal.
Un millier d'étudiants africains venant étudier au Japon se verront en outre offrir des postes de stagiaires dans des entreprises nippones. La Ticad, organisée comme tous les cinq ans depuis 1993, est co-organisée par le Japon, l'ONU, la Banque mondiale et l'Union africaine. Durant cette cinquième édition, les dirigeants japonais comptent mettre l'accent sur le commerce et les investissements afin de renforcer la présence japonaise sur ce continent riche en matières premières et qui représente un marché en développement.
Selon la dernière estimation de la Banque africaine de développement (BAD), la croissance sur l'ensemble du continent africain devrait atteindre 4,8% en 2013 et 5,3% en 2014.
AFP/VNA/CVN