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Des manifestants palestiniens fuient devant les forces de sécurité israéliennes à Ramallah, en Cisjordanie, le 29 août. |
Des manifestants palestiniens fuient devant les forces de sécurité israéliennes à Ramallah, en Cisjordanie, le 29 août. |
Après le chef du Hamas jeudi 28 août, c'est le Jihad islamique qui a signifié n'avoir aucune intention de renoncer à ses armes, bien au contraire.
"Même pendant la bataille, nous n'avons jamais cessé de produire des armes et nous redoublerons d'efforts... pour nous préparer à la prochaine étape qui sera - nous l’espérons - la bataille pour la liberté", s'est exclamé le porte-parole du Jihad islamique connu sous le nom d'Abou Hamza, tandis que des milliers de combattants et de sympathisants participaient à une parade militaire aux allures de démonstration de force dans la ville de Gaza.
Masqués, arborant tenues militaires kaki et fusils d'assaut ou armes de poing, ils ont défilé en brandissant plusieurs roquettes similaires à celles tirées sur Israël durant la guerre.
"Les armes de la résistance sont sacrées", a lancé le porte-parole de l'organisation d'inspiration iranienne, deuxième force combattante de Gaza derrière le Hamas.
Les mêmes paroles ont été prononcées mot pour mot la veille par le chef du Hamas à Doha (Qatar) où il vit en exil.
"Les armes de la résistance sont sacrées. Et nous n'accepterons pas qu'elles soient à l'ordre du jour", a déclaré Khaled Mechaal en faisant référence aux discussions qui doivent à présent s'ouvrir entre Palestiniens pour transformer en trêve durable le cessez-le-feu conclu mardi.
AFP/VNA/CVN