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Alors que l'avancée en Irak et en Syrie de l'EI, dénoncé pour ses exactions, suscite une inquiétude croissante de la communauté internationale, au moins neuf pays ont promis des armes aux forces kurdes irakiennes, fer de lance de la contre-offensive dans ce pays.
Un combattant turcomane chiite tient une position à Amerli, une ville assiégée par l'État islamique, à 160 km au Nord de Bagdad |
Parallèlement, selon le New York Times, le président Barack Obama est sur le point de prendre une décision concernant des frappes aériennes en Syrie voisine et cherche à constituer une coalition internationale.
Les États-Unis, qui ont commencé des vols de reconnaissance sur le territoire syrien, mènent déjà depuis le 8 août des raids aériens dans le Nord de l'Irak, en soutien aux forces kurdes.
La situation dans la ville chiite turcomane d'Amerli, assiégée depuis plus de deux mois, devient de plus en plus préoccupante, les habitants manquant d'eau et de nourriture et craignant un massacre si les extrémistes sunnites prennent la cité.
En préparation d'une bataille visant à briser le siège, des milliers de miliciens chiites se rassemblaient dans le secteur de Touz Khourmatou, dans la province de Salaheddine, a indiqué un commandant, volontaire civil. Un général de l'armée a déclaré que des troupes se massaient également à Jabal Hamreen.
L'aviation irakienne a déjà mené neuf raids mardi 26 août contre des positions jihadistes dans le secteur, situé à quelque 160 km au Nord de Bagdad, selon un colonel.
AFP/VNA/CVN