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| La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, prend la parole lors d'une conférence de presse, le 22 juin à Washington D.C., aux États-Unis. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'économie américaine devrait connaître une croissance de 2,2% en 2016, une légère baisse par rapport aux 2,4% initialement pronostiqués par le FMI au mois d'avril, a déclaré le FMI dans un communiqué publié au terme de son évaluation annuelle de l'état de l'économie américaine.
L'institution financière basée à Washington a par contre maintenu ses prévisions pour l'année 2017, durant laquelle la croissance américaine devrait s'élever à 2,5%.
L'évolution du dollar américain, le ralentissement des investissements commerciaux et l'existence d'un certain nombre de risques dirigés contre la croissance globale risquent de menacer à court terme l'économie américaine, selon le communiqué.
Le FMI a mis en lumière quatre forces susceptibles de menacer la croissance future de l'économie américaine : un faible taux de participation à la vie professionnelle parmi les travailleurs ; une croissance limitée de la productivité ; une polarisaton croissante de la distribution des revenus et des richesses ; et une augmentation de la pauvreté.
Ces forces auront un impact non seulement économique mais aussi politique sur les États-Unis, a souligné Christine Lagarde, directrice générale du FMI, au cours d'une conférence de presse donnée mercredi 22 juin.
Interrogée sur la tendance croissante à rejeter le libre-échange aux États-Unis, Mme Lagarde a reconnu que le protectionnisme était à la hausse, et que cela n'allait pas faciliter la croissance de la productivité.
Le FMI a appelé Washington à résister à toute forme de protectionnisme, à renforcer ses investissements dans les infrastructures, à réformer son système d'impôt sur les entreprises, et à renforcer les politiques visant à aider les foyers les plus démunis, dans le but de garantir une croissance durable.
Pour ce qui est de l'impact potentiel du référendum britannique pour ou contre la sortie de l'Union européenne (UE), Mme Lagarde a déclaré qu'un Brexit aurait certes des conséquences sur l'économie américaine, notamment par le biais des secteurs commerciaux et financiers, mais qu'il était peu probable qu'il déclenche une récession aux États-Unis.