>>Apple change le partage des revenus de l'App Store et l'ouvre à la publicité
>>Les ventes trimestrielles d'iPhone ont reculé pour la première fois
Un Apple Store à Bethesda, aux États-Unis, le 25 mai. |
Le géant de la Silicon Valley occupe encore une position marginale dans ce pays de 1,25 milliard d'habitants, vendant ses appareils via des boutiques qui ne lui appartiennent pas.
Apple a présenté une demande d'ouverture de magasins à son enseigne en janvier mais elle a été rejetée, selon la presse, car la réglementation prévoit que les distributeurs étrangers s'approvisionnent à 30% sur le marché local. Or les iPhone d'Apple sont fabriqués en Chine.
Mais New Delhi a assoupli ce régime lundi 20 juin, quelques semaines après la visite du patron d'Apple, Tim Cook en Inde.
Les entreprises recourant à une technologie de pointe, ce qui inclurait Apple, ont désormais jusqu'à huit ans pour remplir les critères d'approvisionnement local, une décision prise pour attirer les investissements étrangers et créer plus d'emplois.
Pour Apple, dont les ventes mondiales d'iPhone ont baissé pour la première fois au deuxième trimestre en raison d'un ralentissement des ventes en Chine et aux États-Unis, l'Inde est un marché appétissant.
Tandis que le sous-continent indien ne compte que pour 1% des ventes mondiales d'iPhone, selon les analystes, sa population et la faible pénétration du smartphone représentent un fort potentiel.
"Apple n'a jamais vraiment considéré l'Inde comme un marché important par le passé mais il a finalement pris conscience" de son importance, note Devangshu Dutta, directeur général du cabinet de consultant Third Eyesight, auprès de l'AFP.
Les vastes Apple Store sont conçus pour devenir des destinations de sortie, selon les analystes, et faire connaître les produits de la marque à la pomme.
"La boutique n'est pas conçue que pour faire des affaires, elle joue aussi le rôle de panneau publicitaire pour la marque", note Dutta.
AFP/VNA/CVN