Organisé à l'initiative de l'hôpital K et de l'Association vietnamienne de prévention et de lutte contre le cancer, cet événement réunit près de 900 spécialistes de premier rang du pays et de l'étranger, ainsi que des responsables d'écoles de médecine, d'hôpitaux et de centres de cancérologie de l'ensemble du pays.
Nguyên Thi Xuyên, vice-ministre de la Santé, a apprécié la mise en œuvre des programmes de découverte précoce du cancer de l'utérus et du sein dans les grandes villes comme Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Cân Tho (delta du Mékong), Huê (province de Thua Thiên-Huê, Centre), etc. "Cependant, la prévention et la lutte contre le cancer répond à seulement 25% du besoin de porteurs. En outre, la surcharge des établissements sanitaires ainsi que la pénurie en médecins qualifiés, équipements et médicaments sont des problèmes récurrents qui donnent souvent lieu à des débats entre les autorités", a-t-elle souligné.
Face à cette situation, il est nécessaire de renforcer les mesures de prévention et de lutte contre cette maladie, tout en favorisant la recherche scientifique et l'application des nouvelles méthodes de traitement, d'après le Professeur-Docteur Nguyên Ba Duc, vice-président de l'Association nationale de prévention et de lutte contre le cancer. Organiser périodiquement des cours de formation à l'intention de médecins des provinces est aussi indispensable, selon lui.
Parmi une centaine de rapports présentés pendant 2 jours, 70 des cancérologues de l'Organisation mondiale de la santé, des États-Unis, du Canada, etc., concernent l'épidémiologie, les nouvelles techniques de thérapie par la radiation, l'endoscopie, etc.
Chaque année, le pays compte 75.000 morts à cause de cette maladie.
Câm Sa/CVN