Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit sur le Congo et la Syrie

À l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé lundi 20 décembre de proroger "à titre exceptionnel" le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour 12 mois de plus, soit jusqu’au 20 décembre 2022.

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L’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies.

Présentée par la France, la résolution maintient par ailleurs l’effectif maximum autorisé de la MONUSCO à 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres d’unités de police constituées.
Elle approuve également le déploiement, "à titre temporaire", d’un maximum de 360 membres d’unités de police constituées, à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire.
La MONUSCO se voit confier des priorités stratégiques, notamment d’assurer une protection efficace, rapide, dynamique et intégrée des civils, et d’aider le gouvernement congolais à accélérer l’appropriation nationale de la réforme du secteur de la sécurité
Le texte demande à la MONUSCO de se retirer du Tanganyika d’ici à la mi-2022 et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où persistent des conflits ouverts.
Le même jour, devant le Conseil de sécurité, l’envoyé spécial du secrétaire général pour la Syrie, Geir Pedersen, a préconisé une approche pas-à-pas en vue de parvenir à un règlement politique du conflit qui fait rage dans ce pays.
La Syrie continue d’irradier l’instabilité et d’être un havre pour mercenaires, trafiquants de drogue et terroristes, a relaté par visioconférence M. Pedersen, en regrettant que, six ans après l’adoption de la résolution 2254 (2015), sa mise en œuvre reste hors de portée et, ce faisant, l’atténuation des souffrances endurées par les Syriens et la réalisation de leur aspirations légitimes.
Partageant les préoccupations des pays membres du Conseil de sécurité devant la détérioration constante de la situation humanitaire en Syrie, l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations unies, a souhaité que tous les efforts soient consacrés à la recherche d’une solution politique globale et à long terme, conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité.
À cette fin, il a encouragé les parties syriennes à s’engager de manière constructive dans les négociations de la Commission constitutionnelle afin d’obtenir des résultats substantiels. Il a également salué les efforts diplomatiques qui conduisent les parties à revenir à la table des discussions, notamment l’approche graduelle de l’envoyé spécial qui a permis une série de rencontres avec des acteurs internationaux et régionaux.
Appelant toutes les parties à honorer leurs obligations en vertu du droit international, il a jugé vital de garantir un accès sûr, sans entrave et durable pour l’aide humanitaire, estimant que le renforcement de la résilience du peuple syrien est le seul moyen d’enrayer la détérioration de la situation humanitaire.

VNA/CVN

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