Le Conseil de coopération du Golfe veut créer une force d'intervention rapide

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abdul Rahman Al-Attiya, a déclaré le 15 décembre que les pays membres avaient décidé de créer une force d'intervention rapide pour lutter contre l'agression étrangère.

Abdul Rahman Al-Attiya a tenu ces propos lors d'une conférence de presse à l'issue du 30e sommet des dirigeants du CCG. Il a indiqué que la force conjointe serait mobilisée pour faire face à la situation d'urgence et garantirait la stabilité dans la première région exportatrice pétrolière du monde.

Mais il n'a pas révélé de détail sur la force. Cette mesure a été considérée comme une réponse à l'infiltration en Arabie saoudite des rebelles chiites yéménites cette année.

Les monarchies pétrolières du Golfe s'opposent à une quelconque action militaire contre l'Iran, leur voisin, pour son programme nucléaire controversé, a annoncé le 15 décembre le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Mohammad al-Sabah.

"Nous n'acceptons aucune action militaire contre l'Iran. Toute tension dans la région affectera la région. Nous avons déjà beaucoup de problèmes et nous ne voulons pas en ajouter", a déclaré cheikh Mohammad, dont le pays préside le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui a clos son sommet à Koweït.

"Nous appelons l'Iran à se conformer à ce qui est requis par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à traiter positivement avec les résolutions internationales", a ajouté le ministre au cours d'une conférence de presse.

Dans leur communiqué final, les dirigeants du CCG "saluent les efforts internationaux en cours pour résoudre, par les moyens pacifiques, la crise sur le programme nucléaire iranien".

Sur le plan économique, le traité sur l'union monétaire des pays du CCG est entré en vigueur, a annoncé le 15 décembre le ministre koweïtien des Finances, Moustafa al-Chamali.

En vertu de ce traité, "les gouverneurs des banques centrales du CCG vont définir un calendrier pour la mise en place d'une Banque centrale du Golfe, en prévision (du lancement) d'une monnaie unique", a-t-il ajouté. Le traité prévoit la création au début de 2010 d'un Conseil monétaire du Golfe, qui se transformera ensuite en Banque centrale régionale, laquelle doit entreprendre les mesures nécessaires pour le lancement d'une monnaie unique.

Seuls 4 des 6 pays membres du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït et Qatar) ont approuvé le traité sur l'union monétaire. Les Émirats arabes unis et le sultanat d'Oman se sont retirés du processus.

Le CCG regroupe Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Les 6 pays possèdent ensemble 45% des réserves pétrolières découvertes du monde et ont accéléré la construction de leurs forces militaires ces dernières années.

La région accueille également plusieurs bases militaires des États-Unis, dont la Cinquième Flotte dans le pays insulaire Bahreïn et un centre logistique au Koweït.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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