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| Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous devons être en mesure de répondre aux préoccupations immédiates ainsi qu'aux vastes défis du développement durable - c'est-à-dire nous attaquer tant à la pauvreté, au taux de chômage élevé et à l'insécurité alimentaire, qu'à la perte de biodiversité et au changement climatique", a déclaré M. Ban lors de la réunion ministérielle spéciale du Conseil économique et social (ECOSOC).
L'objectif de la réunion de l'ECOSOC, à laquelle ont participé des ministres de gouvernement et d'autres acteurs concernés, est de renforcer le système multilatéral au niveau mondial afin de mieux promouvoir le développement durable. "Cela veut dire faire beaucoup plus pour intégrer les piliers économiques, sociaux et environnementaux du développement durable dans l'élaboration des mesures politiques à tous les niveaux", a souligné le secrétaire général.
Lors de la conférence de l'ONU sur la durabilité (Rio+20) en juin dernier au Brésil, les dirigeants des divers pays ont reconnu la nécessité d'améliorer l'efficacité du système de l'ONU, a ajouté M. Ban. "Rio+20 nous a donné une plate-forme solide sur laquelle nous appuyer, et les outils pour aller de l'avant. Il est maintenant temps d'assurer la suite, de se mettre au travail, de concrétiser les projets. Il n'y a pas de temps à perdre", a averti M. Ban.
Le chef de l'ONU a mis l'accent sur cinq défis auxquels l'ECOSOC devrait s'attaquer : la crise de l'emploi, la sécurité alimentaire, la création d'une croissance verte inclusive, la lutte contre les mesures commerciales protectionnistes, et enfin le respect par les pays donateurs de leurs engagements vis-à-vis des pays en voie de développement.
AFP/VNA/CVN