Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. |
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Les 15 pays membres du Conseil ont souligné que "des questions cruciales restaient à résoudre" et ils ont jugé notamment "urgent" de mettre sur pied la Mission conjointe de vérification de la frontière.
Ils ont aussi réitéré leur "profonde inquiétude devant la dégradation rapide de la situation humanitaire" dans les régions soudanaises du Kordofan-sud et du Nil bleu. Ils ont souligné "l'urgence d'acheminer l'aide humanitaire" aux populations civiles affectées dans ces deux régions.
Les présidents soudanais et sud-soudanais, Omar el-Bechir et Salva Kiir, vont se rencontrer "probablement le 23 septembre en Ethiopie", a indiqué le 21 septembre un responsable gouvernemental à Juba.
L'Union africaine (UA) avait fixé la limite du 22 septembre pour conclure les négociations après l'échec des deux pays le mois dernier à trouver un accord.
Les principaux points litigieux concernent le partage des revenus du pétrole, la délimitation de la frontière commune et le statut d'Abyei, une région disputée.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lui aussi "invité instamment" Khartoum et Juba à "conclure un accord global pendant le sommet" d'Addis Abeba.
Tout en saluant les progrès accomplis jusqu'ici par les négociateurs des deux pays, M. Ban a appelé les deux présidents à "assumer maintenant la responsabilité d'aplanir les divergences qui demeurent".
AFP/VNA/CVN