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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. |
"Nous sommes plus inquiets que jamais concernant le Venezuela", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.
"Il y a un besoin urgent d'un dialogue national au Venezuela entre le gouvernement et l'opposition", a-t-il ajouté.
Ce dialogue doit, selon lui, se concentrer sur les moyens de mettre fin aux violences et de trouver un accord sur la Constitution.
Une consultation populaire organisée par l'Assemblée nationale - où l'opposition est majoritaire - doit se tenir dimanche 16 juillet sur le projet du président Maduro de faire élire, le 30 juillet, une nouvelle Assemblée, qui aura pour mission de modifier la Constitution.
Au moins 90 personnes sont mortes depuis le début de la vague de protestation contre le président vénézuélien, il y a plus de trois mois, alors que le pays est confronté à une pénurie de nourriture et de médicaments.
"La sortie de crise doit se faire à travers un accord, des élections et le respect des droits fondamentaux et des pouvoirs constitutionnels", a poursuivi le chef de l'ONU.
"Seule une solution politique peut restaurer l'espoir au Venezuela", a-t-il martelé.
Les Nations unies se sont jusqu'ici tenues à l'écart de la crise au Venezuela pour permettre aux acteurs régionaux de jouer un rôle de médiateur.
L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, avait appelé le mois dernier à une action internationale sur la crise au Venezuela après l'échec d'une proposition de médiation régionale, soutenue par les États-Unis mais rejetée par l'Organisation des États américains (OEA).
AFP/VNA/CVN