>>Brexit : l'UE peut "toujours courir" pour sa facture, selon Johnson
Le négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier (droite), et le chef de l'opposition travailliste britannique Jeremy Corbyn, le 13 juillet à Bruxelles. |
"Ils veulent une bonne relation à l'avenir, ça j'en suis sûr", a commenté le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn devant quelques journalistes à la sortie de l'entretien. Il s'est dit désormais "très bien informé" sur "les méthodes et le procédé" du négociateur en chef européen pour le Brexit, Michel Barnier.
"Nous ne sommes pas en train de négocier. Nous nous faisons une opinion de ce que l'UE veut" dans ces négociations, a-t-il ensuite avancé pour expliquer les raisons de sa présence à Bruxelles.
Qualifiant son parti de "gouvernement en puissance", Jeremy Corbyn avait assuré avant la rencontre que le Labour était "prêt à prendre la responsabilité des négociations" sur la sortie du giron européen.
Le leader travailliste, chantre de la gauche radicale, a le vent en poupe depuis les législatives du 8 juin au Royaume-Uni. À l'inverse, Theresa May a perdu sa majorité absolue, alors qu'elle avait elle-même pris l'initiative d'élections anticipées, pensant l'emporter haut la main.
Une situation qui fragilise son autorité et sa position alors que les négociations sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l'UE viennent de commencer.
M.Corbyn a profité de son rendez-vous pour souligner auprès de Michel Barnier le "souhait de maintenir et défendre les emplois en Grande-Bretagne et d'avoir une relation économique efficace avec l'Europe à l'avenir, tout en respectant les résultats du référendum" du 23 juin 2016.
"Ma porte est toujours ouverte (pour) écouter tous les points de vue sur le Brexit", a déclaré sur Twitter, Michel Barnier, à l'issue de la rencontre.
À l'occasion de sa venue, M.Corbyn a offert au négociateur européen un maillot du club de football londonien d'Arsenal, dont il est supporter, floqué au nom de Michel Barnier.
AFP/VNA/CVN