>>Emmanuel Macron et Donald Trump affichent une entente presque parfaite
Les présidents français Emmanuel Macron (droite) et américain Donald Trump, le 13 juillet à Paris. |
Les présidents français Emmanuel Macron (droite) et américain Donald Trump, le 13 juillet à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Un siècle après l'entrée en guerre des États-Unis dans le premier conflit mondial de l'histoire, le président américain sera place de la Concorde, au côté de son homologue français, dans la tribune présidentielle.
Il se souviendra alors, a-t-il dit, des "dizaines de milliers d'Américains qui ont donné leur vie dans cette lutte vaillante et très difficile".
"Les patriotes français et américains se sont battus côte-à-côte, ont saigné et sont morts ensemble dans la lutte pour nos pays et nos civilisations", a souligné jeudi 13 juillet Donald Trump lors d'une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron.
Dans la soirée, les deux présidents et leurs épouses, ont partagé un "dîner d'amis", selon l'expression du chef de l'État français, au restaurant Le Jules Verne, au deuxième étage de la Tour Eiffel qui offre une vue imprenable sur la capitale.
Plus de 3.700 militaires à pied ainsi que 211 véhicules dont 62 motos, 241 chevaux, 63 avions et 29 hélicoptères participent cette année au défilé militaire sur la plus belle avenue du monde.
En l'honneur des États-Unis, il sera ouvert au sol par les "Sammies" (surnom des soldats américains engagés dans la Première Guerre mondiale) qui descendront les "Champs", jusqu'à la place de la Concorde et leur "commander in chief".
Auparavant, six F-16 des Thunderbirds, la patrouille acrobatique de l'US Air Force, et deux avions de chasse furtifs américains F-22 auront fait leur entrée en scène, juste derrière la Patrouille de France. Le défilé s'achève à midi.
Le défilé intervient dans un contexte budgétaire délicat pour les Armées, auxquelles est demandé un effort de 850 millions d'euros en 2017.
Vue aérienne de la Promenade des Anglais de Nice, le 15 juillet 2016, où 86 personnes ont trouvé la mort la veille. |
Vue aérienne de la Promenade des Anglais de Nice, le 15 juillet 2016, où 86 personnes ont trouvé la mort la veille. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le chef d'État-major des armées, le général Pierre de Villiers, y assistera malgré les polémiques sur le budget de la défense.
Le chef de l'État l'a rappelé vertement à l'ordre jeudi soir 13 juillet après que le général eut contesté les économies demandées. Emmanuel Macron a considéré qu'il n'était "pas digne d'étaler certains débats sur la place publique" et rappelé les militaires à leur "sens du devoir et de la réserve".
Menace terroriste élevée
La dernière invitation d'un président américain en cette occasion remontait à 1989 lorsque George Bush avait été convié à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française.
À l'issue du défilé militaire, Emmanuel Macron prononcera "une courte allocution", selon l'Élysée, depuis la tribune présidentielle, rompant une nouvelle fois avec la tradition après avoir déjà décidé de ne pas se prêter à l'interview du 14 juillet.
"Il lui paraissait important de rappeler le sens de la fête nationale qui a désormais pour particularité d'être aussi le jour anniversaire d'un attentat qui a endeuillé la France", celui de Nice, a expliqué l'entourage présidentiel.
Plus que jamais placé sous haute protection en raison de la présence du président américain et d'une "menace terroriste élevée", le défilé mobilisera 3.500 policiers et gendarmes, appuyés par 2.500 sapeurs pompiers.
AFP/VNA/CVN