Le chef de l'AIEA veut continuer à dialoguer avec l'Iran

Le chef de AIEA a réaffirmé le 17 septembre à Vienne sa volonté de dialoguer avec l'Iran afin de lever les doutes sur la nature de son programme nucléaire, malgré l'échec d'une série de réunions depuis le début de l'année.

Yukiya Amano prend la parole devant les délégations des 155 États membres de la conférence générale de l'AIEA, le 17 septembre à Vienne.


"Nous continuerons les négociations avec l'Iran sur une approche structurée" visant notamment à offrir aux inspecteurs de l'agence un accès plus large à certains sites, a déclaré Yukiya Amano devant les délégations des 155 États membres de la conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui se tient jusqu'au 22 septembre à Vienne. "J'espère que nous pourrons nous mettre d'accord sans plus de délai" sur un accord, qui sera ensuite "immédiatement" appliqué, a-t-il ajouté.Malgré plusieurs réunions depuis le début de 2012, la dernière ayant eu lieu fin août à Vienne, et même un voyage de Yukiya Amano à Téhéran, les parties n'ont toujours pas réussi à s'entendre. Aucune date n'est fixée pour une prochaine rencontre.L'enrichissement est au cœur du conflit entre l'Iran et les grandes puissances (États-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et l'Allemagne). Les discussions sont actuellement dans l'impasse.L'émissaire des grandes puissances sur ce dossier, Catherine Ashton, doit rencontrer le 18 septembre à Istanbul le négociateur en chef iranien, Saïd Jalili, pour tenter de débloquer les négociations, a annoncé le 17 septembre l'Union européenne.

AFP/VNA/CVN

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