Les États-Unis commémorent le 11e anniversaire dans une relative sobriété. |
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La principale cérémonie est prévue à Ground Zero, le site sur lequel s'élevaient à New York les tours jumelles du World Trade Center. Comme chaque année depuis le drame, y seront lus les noms des quelque 3.000 personnes qui ont péri à New York, Washington et Shanksville, en Pennsylvanie. Comme à chaque anniversaire également, plusieurs minutes de silence marqueront les moments où les deux avions de ligne ont frappé les tours du World Trade Center et à l'heure à laquelle elles se sont effondrées.
Cette année cependant, ni le maire de New York, Michael Bloomberg, ni aucune personnalité politique de premier plan ne prendront la parole, comme ce fut le cas en 2011 à l'occasion du 10e anniversaire de la catastrophe. Le président américain Barack Obama et sa femme Michelle se recueilleront en silence à l'extérieur de la Maison Blanche puis visiteront le mémorial du Pentagone. Le vice-président Joe Biden se rendra de son côté à Shanksville, en Pennsylvanie, lieu où s'était écrasé le vol 93 d'United airlines dont les occupants avaient résisté aux pirates de l'air.
Le 10 septembre, à Shanksville, le secrétaire à la Défense, Leon Panetta a de son côté appelé à ne pas oublier les soldats américains "qui combattent et qui meurent" en Afghanistan. "Je prie pour qu'au moment où nous nous souvenons du 11-Septembre, nous prenions également le temps de nous rappeler des sacrifices supportés par ceux qui ont combattu et sont morts pour que de tels événements ne se reproduisent plus", a-t-il déclaré.
Fait notable, la campagne électorale pour l'élection présidentielle ne sera pas mise entre parenthèses le 11 septembre. L'ancien président Bill Clinton, dont le discours à la convention démocrate en faveur d'Obama a marqué les esprits, sera à Miami en Floride pour soutenir le président sortant qui sera opposé le 6 novembre au républicain Mitt Romney.
Pour nombre d'Américains, les célébrations du 10e anniveraire, il y a un an, qui ont fait l'objet d'une couverture médiatique hors du commun, ont constitué le point d'orgue des commémorations. Par ailleurs, la mort d'Oussama ben Laden, tué par un commando américain en mai 2011 sur décision de Barack Obama, a contribué à marquer une rupture par rapport à la décennie précédente.
À New-York, un nouveau gratte-ciel qui atteindra, avec sa flèche, 541 mètres, soit 1.776 pieds, chiffre symbolique de l'année de l'indépendance des États-Unis, est en phase d'achèvement. Il sera alors le bâtiment le plus haut de New York et des États-Unis, comme l'étaient les tours jumelles.
AFP/VNA/CVN