Les participants à la conférence ont eu une rencontre productive sur une série de questions concernant non seulement la région, mais également la communauté internationale dans son ensemble, a indiqué le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, à l'issue de la clôture du sommet.
Deux jours durant, les dirigeants de l'ASEAN se sont penchés sur la crise économique, les questions relatives aux droits de l'homme, l'intégration du bloc régional et d'autres dossiers régionaux tels que ceux du Myanmar et de l'immigration.
En ce qui concerne la crise économique, les participants ont souligné qu'alors que la base économique de l'ASEAN demeurait solide, l'aggravation du marasme économique mondial, couplé à la répugnance prononcée à prendre des risques sur les marchés financiers, affectaient les échanges commerciaux et les investissements dans la région.
Dans le contexte de la crise, les dirigeants ont demandé expressément à leurs équipes de fixer les modalités d'un fonds d'entraide de 120 milliards de dollars avant un nouveau sommet, prévu du 10 au 12 avril, en présence cette fois de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud, 3 autres partenaires du groupement régional qui contribueront fortement à alimenter ce fonds d'urgence.
S'agissant de l'intégration sous-régionale, les dirigeants ont signé la Déclaration de Cha-am Hua Hin sur la feuille de route vers la Communauté de l'ASEAN (2009-2015), traçant les lignes d'orientation vers la création d'une zone de libre échange pour la région forte de 800 millions d'habitants d'ici à 2015.
Sous le thème "La Charte de l'ASEAN pour les peuples de l'ASEAN", les dirigeants du bloc régional cherchaient à donner une "identité commune" à ses citoyens, ce qui, ont-ils dit, correspond aux intérêts régionaux de l'organisation.
XINHUA-AFP/VNA/CVN