>>Calais : 15 gardes à vue après l'intrusion de migrants sur un ferry
Bernard Cazeneuve doit notamment visiter le 4 février le hotspot (centre d'enregistrement) de l'île grecque de Lesbos, principale porte d'entrée des migrants en Europe, où il doit rencontrer du personnel français de l'agence européenne des frontières extérieures Frontex.
Le ministre français de l'Intérieur, |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le 5 février, le ministre français s'entretiendra avec des responsables grecs, avant de se rendre à Ankara, pour des entretiens avec les autorités turques et un dîner de travail avec son homologue, Efkan Ala. Après un petit déjeuner le 6 février avec des représentants des organisations internationales (Haut Commissariat pour les réfugiés, Programme alimentaire mondial, Organisation internationale pour les migrations, Unicef), Bernard Cazeneuve visitera le dispositif turc des gardes-côtes à Izmir et rencontrera des ONG et des associations d'aide aux réfugiés.
Crise migratoire
Le 24 janvier, Bernard Cazeneuve avait indiqué qu'il se rendrait en Grèce «pour dire que nous sommes prêts à mobiliser des moyens français pour aider les Grecs à mettre en place» ce qui est demandé par l'Union européenne.
Il avait notamment jugé que les hotspots devaient «fonctionner correctement», mais qu'«aujourd'hui ce n'est pas le cas». «À partir du moment où ces hotspots ne sont pas aussi des lieux de rétention aussi longtemps qu'on n'a pas pris les empreintes et les identités, ça ne marchera pas», a-t-il affirmé.
Plus d'un million de migrants sont entrés en Europe en 2015, provoquant la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale.