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Le bras énergétique de l'OCDE table désormais sur une demande de 94,5 millions de barils par jour en 2015, soit une hausse de 1,8 mbj sur un an, la plus forte en cinq ans, alimentée notamment par la faiblesse des prix.
Mais la croissance de la demande devrait ralentir à 1,2 mbj l'an prochain pour atteindre un total de 95,7 mbj, contre une prévision précédente de 95,8 mbj.
Le site de production de pétrole de Ras Tannura, près de Dammam en Arabie saoudite. |
"Pour l'instant, des prix plus bas du pétrole soutiennent une forte croissance de la demande. Les principaux consommateurs de la planète, les États-Unis et la Chine, achètent plus de brut, portant la hausse cette année à 1,8 mbj, un plus haut en cinq ans (...)", a expliqué l'AIE dans son rapport mensuel publié mardi 13 octobre.
"Mais les perspectives sont moins bonnes pour l'an prochain", a-t-elle poursuivi, citant un horizon assombri pour l'économie mondiale et un estompement de l'effet prix.
Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé de 0,2% ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial pour 2015 et 2016, à respectivement 3,1% et 3,6%.
Cette demande d'or noir plus faible que prévu, combinée à la hausse des exportations iraniennes de pétrole en cas de levée des sanctions internationales, maintiendront une situation d'offre excédentaire l'an prochain, malgré le fort ralentissement de la production des pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a estimé l'AIE.
Au total, 96,6 mbj ont été pompés dans le monde au mois de septembre, la baisse de la production des pays non-OPEP comme les États-Unis ayant été compensée par une progression de celle des membres du cartel pétrolier (31,72 mbj), principalement l'Irak.