"La convention qui veut que la sélection du directeur général se fait, en pratique, sur la base de la nationalité compromet la légitimité du Fonds", ont indiqué dans un communiqué conjoint les administrateurs du FMI représentant les pays du BRICS, refusant que le successeur de l'ancien patron du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn, doive nécessairement continuer d'être un Européen.
La récente crise financière qui a pris sa source dans des pays développés a montré l'urgence de réformer les institutions financières internationales de manière à refléter le rôle croissant des pays en développement dans l'économie mondiale, souligne le communiqué.
La nouvelle économie mondiale nécessite "l'abandon de cette convention obsolète non écrite selon laquelle le chef du FMI doit nécessairement être européen", lit-on dans le communiqué. La période de dépôt des candidatures pour le poste de directeur général du FMI a commencé lundi et s'achèvera le 10 juin.
Xinhua/VNA/CVN