>>Les cosmonautes russes se feront vacciner contre le COVID-19
>>La Russie prévoit d'envoyer 2 touristes dans l'espace en 2021
>>Un équipage de la station spatiale internationale de retour sur Terre
Cartes des anomalies de température dans la région arctique et de l'étendue de la banquise en novembre 2020. |
Une vidéo publiée par l'agence spatiale russe montre le lancement de la fusée Soyouz dans un ciel gris à 06h55 GMT, transportant un satellite Arktika-M. Selon le chef de l'Agence spatiale Roscosmos, Dmitri Rogozin, s'exprimant sur Twitter, la communication a été établie normalement avec le satellite. Il s'agissait d'un lancement de routine, a-t-il précisé.
Le système spatial de surveillance hydrométéorologique et climatique "Arktika" est "conçu pour surveiller le climat et l'environnement dans la région Arctique", a indiqué Roscosmos dans un communiqué. Ce système nécessitera au moins deux satellites pour fonctionner correctement, toujours selon l'Agence spatiale. "Ils fourniront une surveillance permanente, par tous les temps, de la surface de la Terre et des mers de l'océan Arctique".
Le lancement du second satellite Arktika-M est prévu pour 2023, a rapporté l'Agence de presse russe RIA Novosti. Le développement économique de l'Arctique, continent composé essentiellement de glace recouvrant le pôle Nord, est l'un des principaux objectifs du président russe Vladimir Poutine.
L'Arctique recèle d'énormes réserves de pétrole et de gaz, que se disputent déjà la Russie, les États-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège notamment, à mesure que le réchauffement climatique accélère la fonte de la calotte glaciaire.
Le mois dernier, des scientifiques britanniques ont constaté que la glace disparaissait des zones polaires à un rythme correspondant aux "pires scénarios de réchauffement climatique", en particulier les glaces de l'océan Arctique.
AFP/VNA/CVN