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COVID-19
L'UE compte sur le vaccin unidose américain Johnson & Johnson

L'Union européenne compte notamment sur le vaccin unidose américain Johnson & Johnson qui devrait être approuvé début mars, selon les autorités françaises qui saluent "une très bonne nouvelle" au moment où l'Allemagne, inquiète de la situation chez son voisin, a décidé de restreindre les passages à sa frontière en provenance de France.

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Sur les quais de Seine à Paris, lors d'un dimanche ensoleillé malgré la pandémie de COVID-19, le 28 février

Plus de 20 millions de personnes ont déjà reçu une première dose de vaccin contre le COVID-19 au Royaume-Uni, qui table sur une vaccination de masse, loin devant d'autres pays du continent européen où les campagnes peinent à monter en puissance.

"Vingt millions de personnes à travers le Royaume-Uni ont maintenant reçu le vaccin - une énorme réussite nationale", s'est réjoui dimanche 28 février le Premier ministre Boris Johnson sur Twitter. Très durement touché par la pandémie avec environ 123.000 morts, le Royaume-Uni et ses 66 millions d'habitants comptent sur la vaccination de masse pour sortir du confinement mis en place depuis janvier pour contenir une nouvelle vague très virulente, attribuée à un variant plus contagieux apparu dans le sud de l'Angleterre.

La campagne de vaccination, lancée début décembre, est l'une des plus avancées au monde. Le nombre de contaminations et de morts est en repli depuis quelques semaines, et le confinement sera très progressivement assoupli entre mars et fin juin. De l'autre côté de la Manche, la progression de la pandémie est suivie à la loupe par les autorités françaises, qui ont imposé un confinement ce week-end et le prochain sur une partie de la Côte d'Azur et dans l'agglomération de Dunkerque, sur la mer du Nord, en plus du couvre-feu sur tout le territoire à partir de 18h00.

Les images prises samedi 27 février de l'emblématique "promenade des Anglais" de Nice, quasi déserte, ont contrasté avec les quais de Seine bondés à Paris, où des dizaines de milliers de promeneurs ont profité d'un grand soleil. Paris fait partie des territoires où des confinements locaux pourraient être décidés la semaine prochaine.

Restrictions à la frontière franco-allemande

La situation dans le Nord-Est de la France inquiète également l'Allemagne, qui a décidé dimanche de restreindre les passages à sa frontière après avoir classé le département de Moselle en zone COVID à haut risque. À partir du 2 mars à 00h00, les personnes - 16.000 travailleurs de Moselle passent la frontière chaque jour - entrant sur le territoire allemand "devront présenter un test PCR ou antigène" négatif.

Deux policiers allemands montent la garde à la à la frontière franco-allemande, le 16 mars 2020.

Une décision, "regrettée" par le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune, mais qui reste un traitement de faveur en comparaison de la quasi-fermeture de la frontière allemande à la République tchèque et l'Autriche. Pour muscler encore ses campagnes de vaccination, l'Union européenne devrait approuver début mars le vaccin Johnson et Johnson, a indiqué dimanche 28 février la ministre française déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

"C'est une très bonne nouvelle parce que ce vaccin nécessite une seule dose, en revanche il est possible qu'il nécessite des rappels, nous ne le savons pas encore", a-t-elle prévenu. Les États-Unis, où la pandémie a fait plus de 500.000 morts, ont accordé samedi 27 février une autorisation en urgence à ce vaccin. "Une nouvelle formidable", a salué le président Joe Biden, qui a appelé néanmoins à "ne pas baisser la garde".

La République tchèque, durement touchée par le COVID-19, elle, ne veut pas attendre l'UE et a commandé des doses du vaccin russe Spoutnik V et envisage aussi le recours à celui du laboratoire chinois Sinopharm, qui n'ont pas reçu le feu vert de l'Agence européenne des médicaments. "Croyez-moi quand je dis que les États membres de l'UE demanderont aussi le vaccin Spoutnik dans quelques mois", a déclaré le Premier ministre Andrej Babis. Le Premier ministre hongrois Vitkor Orban s'est lui fait administrer le vaccin de Sinopharm, que la Hongrie est devenue cette semaine le premier pays de l'UE à utiliser.

60.000 morts en Iran

Dans une Europe, où le virus a tué près de 851.000 personnes et où les restrictions se succèdent, un lieu fait office de rare îlot musical : l'Opéra de Sofia, qui propose Tosca et La Traviata à un public cantonné aux balcons et séparé par des sièges vacants où trônent désormais des fleurs artificielles. "J'ai soif de musique. Alors pourquoi penser au risque ? Il n'est pas plus élevé ici qu'en magasin ou dans le métro", assure Petya Petkova, une élégante retraitée accompagnée de sa fille.

Une employée de l'Opéra de Sofia dispose de fleurs artificielles sur les sièges qui resteront vacants, avant la représentation de "La Traviata", le 18 février
Photo : AFP/VNA/CVN

En Asie, les Philippines vont pouvoir lancer leur campagne de vaccination après avoir reçu, dimanche 28 février, 600.000 doses de vaccin chinois CoronaVac. Le Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, réceptionnera lui mardi 2 mars près de 4 millions de doses de vaccin AstraZeneca, financées par le dispositif Covax destiné en particulier aux pays défavorisés.

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2.526.075 morts dans le monde, selon un bilan établi dimanche 28 février par l'AFP à partir de sources officielles. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 1.849 nouveaux morts, le Brésil (1.386) et le Mexique (783).

L'Iran, pays du Moyen-Orient le plus frappé par la pandémie de coronavirus, a franchi officiellement dimanche 28 février la barre des 60.000 morts, et les autorités s'inquiètent du variant britannique qui circule sur le territoire depuis janvier.


AFP/VNA/CVN

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