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La police a été déployé après un enlèvement d'écolières à Niger, au Nigeria. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Peter Hawkins, représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) dans le pays, a exhorté les assaillants à libérer les adolescentes immédiatement. "Nous sommes en colère et attristés par une nouvelle attaque brutale contre des écoliers au Nigeria", a déclaré M. Hawkins.
"Il s'agit d'une violation flagrante des droits de l'enfant et d'une expérience horrible pour les enfants - une expérience qui pourrait avoir des effets durables sur leur santé mentale et leur bien-être", a-t-il ajouté.
De son côté le président de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies, Volkan Bozkir, a écrit sur Twitter : "Je suis choqué par l'enlèvement aujourd'hui de 317 jeunes filles de leur école dans le nord-ouest du Nigeria. Il s'agit du troisième enlèvement massif d'enfants depuis décembre dans le pays". "Aucun enfant ne devrait avoir peur d'aller à l'école. J'espère que ces jeunes filles sont indemnes et seront bientôt libérées", a-t-il ajouté.
Selon un responsable local, un grand nombre d'écolières ont été enlevées par des hommes armés qui ont pris d'assaut tôt dans la journée de vendredi 26 février une école pour jeunes filles de l'État de Zamfara, dans le Nord-Ouest du Nigeria.
Abubakar Dauran, commissaire d'État à la sécurité et aux affaires intérieures de Zamfara, qui a confirmé l'information aux journalistes dans la capitale de l'État de Gusau, a pour sa part indiqué que les hommes armés avaient enlevé les écolières de l'école secondaire publique pour jeunes filles de la ville de Jangebe, dans la zone du gouvernement local de Talata Mafara de l'État de Zamfara.