Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. |
Le représentant du gouvernement russe, qui multiplie ces derniers jours les contacts concernant le dossier syrien, a précisé que la rencontre pourrait avoir lieu à Moscou ou hors de la Russie, par exemple à Genève ou au Caire. "L'invitation a été transmise, Moaz el-Khatib l'a", a déclaré M. Bogdanov. Le 27 décembre, une délégation syrienne menée par le vice-ministre syrien Fayçal Mokdad a mené des entretiens au ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie multiplie les contacts ces derniers jours en vue concernant le dossier syrien. L'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi est attendu le 29 décembre à Moscou. "Nous écouterons ce que Lakhdar Brahimi a à nous dire et ensuite, nous prendrons une décision concernant une nouvelle rencontre" tri-partite entre la Russie, les États-Unis et l'ONU, a déclaré M. Bogdanov, précisant qu'une telle rencontre pourrait avoir lieu en janvier.
Pour faire cesser le bain de sang
Le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch avait jugé nécesaires le 27 décembre "des initiatives énergiques et déterminées pour faire cesser le bain de sang". Interrogé lors d'un briefing, le porte-parole de la diplomatie russe a cependant démenti fermement l'existence, évoquée dans la presse, d'un accord entre Russes et Américains sur la constitution d'un gouvernement de transition aux pouvoirs étendus, avec maintien du président syrien Bachar al-Assad jusqu'au terme de son mandat en 2014 sans possibilité de se représenter.
Le chef de la diplomatie égyptienne, Mohamed Amr, est attendu le 28 décembre à Moscou pour des entretiens qui devraient également porter sur la Syrie. Avec la Chine, la Russie bloqué jusqu'ici tous les projets de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant le président Bachar al-Assad et ouvrant la porte à des sanctions voire au recours à la force.
AFP/VNA/CVN