Cette critique a pu être lue sur le site Internet du comité, uriminzohkkiri.com. Le commentaire a indiqué que le consensus à l'intérieur et à l'extérieur de la péninsule coréenne était pour le Nord et le Sud de s'asseoir et de discuter des problèmes importants concernant la sécurité dans la péninsule.
Selon ce même commentaire, les autorités sud-coréennes fixent cependant différentes conditions pour repousser le dialogue, "décevant et inquiétant" la population.
La proposition de dialogue faite par la RPDC est "inconditionnelle" et charitable, soulignant qu'elle discuterait avec n'importe qui n'importe où, a-t-on pu lire sur le site Internet du comité. Les autorités sud-coréennes ne doivent pas s'inquiéter des gains et des pertes, a indiqué le commentaire.
Les deux parties effaceront les malentendus et les méfiances du passé et trouveront un moyen raisonnable de résoudre leurs problèmes tant qu'ils s'assoient et parlent.
Le commentaire a appelé les autorités sud-coréennes à reconnaître la volonté des habitants, et à accepter immédiatement la proposition nord-coréenne.
Plus tôt, le gouvernement de la RPDC, les partis politiques et les institutions sociales ont publié des communiqués proposant un dialogue avec les autorités sud-coréennes afin d'apaiser les tensions et établir la paix et la prospérité dans la péninsule coréenne.
La Corée du Sud a rejeté la proposition de la RPDC le 12 janvier, déclarant que Pyongyang devrait prendre d'abord des mesures responsables dans l'affaire du navire sud-coréen Cheonan en mars et l'échange de tirs qui a éclaté près de la frontière maritime disputée en novembre.
Dans ses efforts de relancer les pourparlers à Six, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, en visite au Japon, a demandé le 13 janvier à la RPDC d'agir concrètement pour montrer son "sérieux" à propos du dialogue qu'elle a proposé récemment de relancer.
"Il doit y avoir des preuves concrètes que (la RPDC) est finalement sérieuse à propos des négociations", a dit M. Gates, qui s'exprimait au côté de son homologue japonais, Toshimi Kitazawa.
M. Gates a estimé que les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud et la Chine avaient "un intérêt commun" à assurer la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne.
XINHUA-AFP/VNA/CVN