M. Biden a atterri à Islamabad en provenance d'Afghanistan, où il a effectué une visite surprise de deux jours.
Il doit notamment y discuter de "la façon dont les deux pays peuvent travailler ensemble à pacifier la région" avec le président Asif Ali Zardari, son Premier ministre Yousuf Raza Gilani et des responsables de l'armée pakistanaise, a ajouté le responsable américain.
Selon le Washington Post, les États-Unis entendaient renforcer leur soutien économique, militaire et en matière de renseignement au Pakistan.
Ce sujet doit être l'un des thèmes principaux de la visite de M. Biden au Pakistan, selon le quotidien.
Les États-Unis ne cessent de pousser Islamabad à en faire plus, notamment sur le plan militaire, contre les rebelles islamistes dans ses zones tribales frontalières de l'Afghanistan, repaire des talibans pakistanais et de leurs alliés d'Al Qaïda et l'une des bases arrière des talibans afghans.
Les autorités américaines pressent notamment l'armée pakistanaise de lancer une offensive terrestre dans le Waziristan du Nord, bastion notamment du réseau taliban afghan Haqqani, proche d'Al-Qaïda.
Avant, lors de sa visite de deux jours en Afghanistan, le vice-président américain Joe Biden a déclaré que les États-Unis resteraient en Afghanistan au-delà de l'échéance prévue de 2014 si le gouvernement afghan le leur demande.
Washington et ses alliés de l'OTAN, qui comptent quelque 140.000 soldats en Afghanistan, se sont mis d'accord l'an dernier pour confier la responsabilité de la sécurité de l'ensemble du pays aux forces afghanes d'ici à la fin 2014.
Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, avait toutefois assuré en novembre que les troupes internationales continueraient de soutenir l'armée afghane après cette date.
AFP/VNA/CVN