La chancelière allemande Angela Merkel appuie les efforts de réunification du Chypre

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé le 11 janvier sa solidarité avec Chypre, divisée comme l'Allemagne autrefois, et appelé les habitants à trouver eux-mêmes la voie pour réunifier l'île, lors d'une visite à Nicosie, la première d'un chef de gouvernement allemand.

"Je comprends personnellement ce que la division d'un pays signifie", a déclaré Mme Merkel, qui a grandi dans l'ancienne Allemagne de l'Est, lors d'une conférence de presse avec le président chypriote-grec Demetris Christofias.

La chancelière, qui a évoqué des "similarités mais aussi beaucoup de différences" entre Chypre et l'Allemagne, finalement réunifiée en 1990, a souligné que la solution se trouvait dans les mains des communautés chypriotes grecque et turque.

"Le chemin doit être trouvé par la population de Chypre elle-même", a déclaré Mme Merkel, tout en promettant le soutien de l'Allemagne, entrée début janvier au Conseil de sécurité des Nations unies.

Saluant les efforts de M. Christofias, elle a souligné que Berlin userait de son influence et de son expérience pour aider Chypre à trouver un accord et améliorer la coopération entre l'Union européenne et l'OTAN, compliquée par la division de Chypre.

La visite de travail de cinq heures de Mme Merkel à Nicosie a été saluée comme "historiquement importante" et "politiquement significative" par le gouvernement chypriote et les médias.

Sa visite survient à la veille d'une nouvelle rencontre entre le président chypriote-grec et Dervis Eroglu, leader chypriote-turc, après une longue pause dans les négociations de paix, relancées en septembre 2008 sous l'égide de l'ONU mais qui n'ont pour l'instant pas donné de grands résultats.

Mme Merkel avait déclaré en Turquie en octobre que son déplacement à Nicosie serait "une opportunité (...) de voir si l'Allemagne (pouvait) jouer un rôle utile pour résoudre les difficultés existantes".

La question chypriote est "importante pour nous tous, notamment pour les questions de coopération de sécurité entre l'UE et l'OTAN. Les deux parties y ont intérêt, mais il faut que les deux côtés fassent un geste", avait-elle indiqué.

La Turquie, membre de l'OTAN, n'est pas membre de l'UE, et vice-versa pour Chypre.

AFP/VNA/CVN

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