>>La RPDC confirme le nouveau tir d'essai d'un missile balistique
>>La RPDC teste un missile balistique de type Scud
L'un des missiles balistiques tirés par la République populaire démocratique de Corée, le 15 mai. |
Photo : Sipa/CVN |
Des estimations conduites tant par le Département américain de la défense que par l'état-major interarmées de la République de Corée ont révélé que le missile avait été tiré mardi 28 novembre à 13h17 UTC, c'est-à-dire mardi 28 novembre 18h17 GMT, ou mercredi 29 novembre à 03h17 heure de Séoul.
La RPDC n'a pas encore officiellement confirmé ce tir. Le Département américain de la défense a déclaré qu'il s'agissait selon les premières estimations d'un missile balistique intercontinental (ICBM).
Le missile aurait été tiré depuis Sain Ni en République populaire démoratique de Corée (RPDC), et a parcouru environ 1 000 km avant de retomber en mer du Japon, a précisé dans un communiqué Robert Manning, porte-parole du Pentagone.
De son côté, l'état-major interarmées de République de Corée a déclaré qu'un "missile non identifié" avait été tiré depuis un site proche de Pyongsong, dans la province du Pyongan du Sud. L'armée de République de Corée a répondu par un "tir de précision" au moyen d'un missile, selon l'état-major interarmées.
Le président américain Donald Trump a été informé de ce tir de missile, a déclaré à la presse Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche. "Des solutions diplomatiques restent ouvertes et viables pour le moment", a déclaré après l'annonce du tir le secrétaire d'État, Rex Tillerson.
"Les États-Unis restent déterminés à trouver un moyen pacifique de parvenir à la dénucléarisation de la péninsule coréenne", a-t-il ajouté dans un communiqué. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a condamné mardi soir 28 novembre "avec la plus grande fermeté" le tir de missile par la RPDC.
"La France exprime sa solidarité avec le Japon et la Corée du Sud en première ligne face à cette menace", a-t-il indiqué dans un communiqué diffusé mardi soir 28 novembre par le ministère français des Affaires étrangères. Ce tir de missile survient une semaine après que les États-Unis ont à nouveau décidé de classer officiellement la RPDC comme "État soutenant le terrorisme", et de lui imposer une nouvelle série de sanctions - une décision qui risque de provoquer une escalade de la confrontation entre Pyongyang et Washington, selon certains experts.
La semaine dernière, le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé à davantage d'efforts pour faire baisser les tensions qui entourent la question nucléaire en péninsule coréenne, et à résoudre le problème par le dialogue et les consultations.
Xinhua/VNA/CVN